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La Galerie Noir sur Blanc organise une exposition des œuvres récentes de l’artiste Salah Benjkan du 23 avril au 17 mai 2011.
Salah Benjkan est né en 1968 à Marrakech, où il vit et travaille. Peintre, graveur et sculpteur, il enseigne l’art plastique depuis de nombreuses années. Il a été lauréat de la Fondation Wafabank en 1993 et a reçu le Prix de la jeune peinture marocaine en 1995. En plus du prix du forum Künstler, Köln, Allemagne, en juillet 1999.
Le travail de Salah Benjkan est intéressant à plus d’un titre et il a su créer son genre. A propos de son travail, Azzouz Tnifass écrit dans le catalogue qui accompagnait son exposition de la biennale de Marrakech (2010) : « Salah Benjkan a joué dans un premier temps, avec la gaucherie, le gribouillage, et la matière colorée, pour retrouver une sorte d’origine de l’art. Les figures humaines, aux contours élémentaires, s’aggloméraient en foules, qui regardent de face, grimaçante, comme celles de James Ensor. Rupture est le terme pour décrire ce qui se passe avec cet artiste, et quelques-uns de sa génération. Par un dessin appuyé et schématisant, ses compositions par entassement de figures, et saturation de la surface, et qui finissent en attroupements étranges. On pense d’abord aux images de ses poupées en roseaux, habillées de tissus aux couleurs criardes, des sortes de marionnettes sans castelets, que les enfants confectionnaient durant quelques fêtes, comme l’achoura. C’est donc un pan des arts et traditions populaires, qui se trouvent ici capturés par un peintre audacieux. Une représentation tout à fait nouvelle et expérimentale, Benjkan incarne une liberté retrouvée après la grande parenthèse de la création identitaire, qu’elle soit en peinture ou en calligraphie. Elle se réfère alors à l’art populaire berbère, à l’art primitif, aux dessins d’enfants, car venu au moment où la ville est submergée d’une modernité mondialisée et conquérante, et de la mondialisation de sa conscience originelle…. ».
Salah Benjkan est né en 1968 à Marrakech, où il vit et travaille. Peintre, graveur et sculpteur, il enseigne l’art plastique depuis de nombreuses années. Il a été lauréat de la Fondation Wafabank en 1993 et a reçu le Prix de la jeune peinture marocaine en 1995. En plus du prix du forum Künstler, Köln, Allemagne, en juillet 1999.
Le travail de Salah Benjkan est intéressant à plus d’un titre et il a su créer son genre. A propos de son travail, Azzouz Tnifass écrit dans le catalogue qui accompagnait son exposition de la biennale de Marrakech (2010) : « Salah Benjkan a joué dans un premier temps, avec la gaucherie, le gribouillage, et la matière colorée, pour retrouver une sorte d’origine de l’art. Les figures humaines, aux contours élémentaires, s’aggloméraient en foules, qui regardent de face, grimaçante, comme celles de James Ensor. Rupture est le terme pour décrire ce qui se passe avec cet artiste, et quelques-uns de sa génération. Par un dessin appuyé et schématisant, ses compositions par entassement de figures, et saturation de la surface, et qui finissent en attroupements étranges. On pense d’abord aux images de ses poupées en roseaux, habillées de tissus aux couleurs criardes, des sortes de marionnettes sans castelets, que les enfants confectionnaient durant quelques fêtes, comme l’achoura. C’est donc un pan des arts et traditions populaires, qui se trouvent ici capturés par un peintre audacieux. Une représentation tout à fait nouvelle et expérimentale, Benjkan incarne une liberté retrouvée après la grande parenthèse de la création identitaire, qu’elle soit en peinture ou en calligraphie. Elle se réfère alors à l’art populaire berbère, à l’art primitif, aux dessins d’enfants, car venu au moment où la ville est submergée d’une modernité mondialisée et conquérante, et de la mondialisation de sa conscience originelle…. ».