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«L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les Etats-Unis apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques menacés par l’escalade douanière américaine, mais il est déséquilibré», a fait remarquer le ministre français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad.
«Il faut se battre pour continuer de rechercher l’équilibre commercial avec les Etats-Unis», a-t-il plaidé sur son compte X.
M. Haddad a toutefois reconnu que l’accord commercial avec les USA «a le mérite d’exempter de tarifs des secteurs clés pour l’économie française», relevant qu’il «a exclu toute concession pour nos filières agricoles sensibles et préserve aussi notre réglementation européenne sur des sujets comme le numérique ou le sanitaire».
Le ministre français chargé de l’Europe a également plaidé pour le renforcement de la compétitivité européenne notamment dans le secteur du numérique, rapporte la MAP.
Il a appelé dans ce sens à réduire massivement les normes et régulations qui continuent de peser sur la compétitivité des entreprises européennes, à approfondir un marché intérieur "encore trop éclaté" en faisant enfin l’union des marchés de capitaux et le 28ème régime de droit des affaires et à revoir les politiques d’aide d’Etat et de concurrence «obsolètes de la Commission européenne pour protéger nos industries critiques de la concurrence déloyale à l’échelle internationale ».
M. Haddad a également appelé à soutenir l’innovation «pour réduire vite les dépendances d’aujourd’hui et de demain».
Et d’ajouter : «Si les Européens ne se réveillent pas, les difficultés des autres paraîtront toutes relatives face à notre décrochage».
L'Union européenne et les Etats-Unis ont scellé, dimanche en Ecosse, un accord commercial qui prévoit des droits de douane sur toutes les importations européennes vers les Etats-Unis, à un taux unique de 15%, comprenant toutes les taxes déjà existantes.
L'accord prévoit également des achats d'hydrocarbures américains (gaz naturel, combustibles nucléaires et pétrole) d'une valeur de 750 milliards de dollars sur trois ans.
Il comporte aussi de nouveaux investissements européens aux Etats-Unis pour un montant de 600 milliards de dollars.