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Pour Said Khomri, chef du département du droit public et coordonnateur du master des sciences politiques à la FSJES de Mohammedia, cette initiative a permis aux étudiants des deux masters de découvrir l’action parlementaire et législative de visu. Les étudiants ont ainsi eu l’occasion de lier la théorie à la réalité du travail qui se fait au quotidien au sein du Parlement loin des idées reçues et des images véhiculées.
D’après Said Khomri, cette visite n’est que le début d’un programme de coopération avec le Parlement en vue de créer des passerelles entre la recherche scientifique et la vie politique d’une part, et mettre en synergie les moyens des chercheurs et du personnel politique, d’autre part.
Samir Oualqadi, professeur en droit constitutionnel, a mis en avant l’intérêt de ce genre d’échange pour les chercheurs en sciences politiques et droit parlementaire. Il a, par ailleurs, remercié, les représentants du peuple pour la qualité de l’accueil et des interventions qui ont démontré d’une manière concrète la dynamique législative et politique du Parlement au quotidien.
Mohammed Malal, président de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication a vivement salué cette initiative qu’il a beaucoup encouragée dès le premier contact de coordination. M. Malal a exposé devant les étudiants-chercheurs les différentes formes d’interventions de sa commission dans les opérations de législation, de contrôle ou d’évaluation des politiques publiques dans les domaines de l’enseignement, de la culture et de la communication.
Les différentes étapes en matière de législation, le vrai travail effectué par les parlementaires, le rythme de travail des commissions, et les règles qui organisent rigoureusement les relations entre groupes parlementaires d’une part, et entre parlementaires et gouvernement d’autre part, tels sont les points, entre autres, abordés par Mohammed Malal dont l’intervention n’a pas laissé indifférents les chercheurs qui ont tenu à avoir plus de précisions sur les droits des minorités parlementaires, tout en proposant plus de coopération avec leur université ainsi qu’avec les centres de recherches politiques.
Abdellatif Wahbi et Amina Maelainine furent aussi au programme de cette visite qui n’a pas exclu la bibliothèque du parlement et ses différents locaux.
Pour Mohammed Lemouedden, professeur en droit administratif, cette activité est d’un grand intérêt pour les recherches liées à l’action parlementaire au Maroc. Les étudiants-chercheurs se doivent de mieux capitaliser les différents échanges pour repenser la question politique et parlementaire au Maroc.