La pièce “White” de la troupe chinoise s'est adjugé le Grand prix de cette édition, en plus du prix de la meilleure scénographie et de la meilleure interprétation masculine, pour Lin Hinguin.
Le prix de la meilleure interprétation féminine est allé à Fayrouz Taoufik, de la troupe de l'Ecole nationale de commerce et de gestion d'Agadir, pour son rôle dans la pièce “La Tarentelle”, alors que le prix de la mise en scène est revenu à l'Algérien Lahcen Chiba pour la pièce “Traits”, interprétée par la troupe de théâtre de l'Université de Batna. La compagnie du Centre culturel universitaire de Monastir (Tunisie) a remporté, quant à elle, le prix de l'harmonie collective pour “Le Prix de la liberté”, alors que la troupe de la faculté des lettres de l'Université d'Alexandrie (Egypte) a décroché le prix spécial du jury.
Des prix d'encouragement pour les meilleurs talents prometteurs ont également été décernés dans les catégories masculine et féminine. La cérémonie de clôture de ce festival, organisé par l'Ecole nationale de commerce et de gestion de Tanger, a été marquée par l'hommage rendu au musicien et homme de théâtre marocain Mohamed Derham. Né à Marrakech en 1949, l'artiste grandit dans une période foisonnante où la culture et la politique étaient prédominantes. Comme un grand nombre d'artistes de l'époque, Derham arrive à la musique en passant par le théâtre.
Lors de son passage dans des troupes théâtrales, il rencontre deux futurs membres de Jil Jilala, Moulay Abdelaziz Tahiri et Moulay Tahar Asbahani, ainsi que celle de Mohamed Chahramane, un des auteurs les plus réputés des années 70. Il restera avec le groupe jusqu'au milieu des années 90.
Ce pionner de la musique contemporaine a enrichi, à l'instar de ses pairs, le répertoire musical marocain, que ce soit par la qualité poétique de ses textes, ou pour avoir modernisé le genre en introduisant des instruments modernes, en plus des instruments traditionnels marocains.