
-
Le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée
-
Expulsions de fonctionnaires français d'Algérie/ Jean-Noël Barrot : La France répondra de manière immédiate, ferme et proportionnée
-
L'Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur une trêve
-
Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan
La Corée du Nord a déclaré lundi souhaiter avoir des entretiens de travail fin septembre avec les Etats-Unis, prévenant toutefois que Washington devait adoucir sa position. Quelques heures après cette annonce, Pyongyang a cependant tiré des "projectiles" non-identifiés, selon l'armée sud-coréenne. "Nous serions ravi de voir le dialogue reprendre entre la (Corée du Nord) et les Etats-Unis", a indiqué Wang Yi lors d'un point presse à Pékin avec son homologue malaisien Saifuddin Abdullah.
Il a cependant critiqué à demi-mot la stratégie américaine, Washington ne souhaitant lever les sanctions qu'en échange d'une dénucléarisation définitive de la Corée du Nord. Sans nommer expressément les Etats-Unis, Wang Yi a dénoncé "l'approche qui consiste à uniquement présenter à l'autre partie une liste de conditions, voire d'essayer d'appliquer une pression maximale pour obtenir des concessions". "Cela n'a jamais marché, et ne marchera pas non plus maintenant ni à l'avenir", a-t-il souligné.
La Corée du Nord et les Etats-Unis ont entamé un dialogue inédit depuis la rencontre historique du président américain Donald Trump et du leader nord-coréen Kim Jong Un en juin 2018 à Singapour. Mais leur deuxième sommet en février, à Hanoï, s'est soldé par un échec. Les négociations sont depuis à l'arrêt. "Depuis l'an passé, la Corée du Nord a pris une série de mesures positives et, sur cette base, demande aux Etats-Unis de faire un pas vers elle et d'y répondre de façon positive", a déclaré Wang Yi. "Nous espérons que la partie américaine pourra prendre des mesures concrètes à cet égard et déployer les efforts voulus pour détendre la situation et promouvoir le dialogue."
Wang Yi a également appelé le Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Chine est membre permanente tout comme les Etats-Unis, à envisager "en temps utile" des discussions sur la levée des sanctions. "Cela aiderait à atténuer les difficultés économiques et de subsistance que subit la population" nord-coréenne, a-t-il plaidé.
La Chine, voisine de la Corée du Nord, est son plus proche partenaire économique et diplomatique.