Autres articles
-
Du swing, du blue note et du guembri à Tanger
-
Clap de fin des "Nuits du film saoudien"
-
Des conteurs marocains et britanniques revisitent l’histoire commune et les influences mutuelles entre les deux Royaumes
-
Arts plastiques. Quatre artistes marocains brillent à Stronarte
-
Exposition de bijoux au Théatre Italia
Des dizaines d’écrivains birmans et étrangers se sont retrouvés à Rangoun, à l’occasion du premier Festival international de littérature de Birmanie, célébrant une liberté d’expression chaque jour un peu plus grande dans ce pays en plein bouleversement.
Les auteurs considèrent la tenue de ce festival, parrainé par le prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, comme une percée après des années de censure féroce sous la junte militaire.
“Il n’y avait aucune liberté auparavant”, a déclaré le poète Saw Wai, emprisonné sous la junte pour des écrits satiriques sur l’élite alors au pouvoir.
“Avec l’abolition de la censure, nous pouvons être plus libres et plus ouverts”, a-t-il ajouté, estimant que la poésie et les dessins humoristiques étaient de plus en plus “audacieux” dans la satire.
Sous la junte, qui a cédé le pouvoir en mars 2011 à une équipe d’anciens généraux réformateurs, les censeurs avaient tout pouvoir sur les articles, livres, photos et images avant leur publication et éliminaient tout ce qui était jugé offensant pour le pouvoir.
Depuis, le nouveau régime a multiplié les réformes et changé le visage du pays. La censure directe a été quasiment abolie.
Le Festival littéraire d’Irrawaddy, qui s’est étalé sur trois jours, a rassemblé 25 auteurs étrangers et 120 écrivains et poètes birmans.
Vendredi, les visiteurs feuilletaient des ouvrages signés Aung San Suu Kyi, l’opposante emblématique au régime militaire, une scène inimaginable il y a seulement deux ans.
La lauréate du prix Nobel de la paix, devenue députée, a animé samedi un débat avec l’auteur indien Vikram Seth (“Un garçon convenable”), l’historien britannique William Dalrymple (“Le moghol blanc”) et l’écrivaine d’origine chinoise Jung Chang (“Les cygnes sauvages”).
Les organisateurs souhaitent notamment encourager le débat et une écriture plus libre.
“Je me suis rendu compte à quel point c’était difficile d’acheter un livre, de nouveaux livres ou des romans modernes. C’est ce qui m’a donné l’idée de créer ce festival”, a raconté son organisatrice, Jane Heyn, épouse de l’ambassadeur britannique.
“Le but principal est d’apporter une plateforme pour échanger sur les idées, sur la manière d’écrire, pour discuter”.
Les auteurs considèrent la tenue de ce festival, parrainé par le prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, comme une percée après des années de censure féroce sous la junte militaire.
“Il n’y avait aucune liberté auparavant”, a déclaré le poète Saw Wai, emprisonné sous la junte pour des écrits satiriques sur l’élite alors au pouvoir.
“Avec l’abolition de la censure, nous pouvons être plus libres et plus ouverts”, a-t-il ajouté, estimant que la poésie et les dessins humoristiques étaient de plus en plus “audacieux” dans la satire.
Sous la junte, qui a cédé le pouvoir en mars 2011 à une équipe d’anciens généraux réformateurs, les censeurs avaient tout pouvoir sur les articles, livres, photos et images avant leur publication et éliminaient tout ce qui était jugé offensant pour le pouvoir.
Depuis, le nouveau régime a multiplié les réformes et changé le visage du pays. La censure directe a été quasiment abolie.
Le Festival littéraire d’Irrawaddy, qui s’est étalé sur trois jours, a rassemblé 25 auteurs étrangers et 120 écrivains et poètes birmans.
Vendredi, les visiteurs feuilletaient des ouvrages signés Aung San Suu Kyi, l’opposante emblématique au régime militaire, une scène inimaginable il y a seulement deux ans.
La lauréate du prix Nobel de la paix, devenue députée, a animé samedi un débat avec l’auteur indien Vikram Seth (“Un garçon convenable”), l’historien britannique William Dalrymple (“Le moghol blanc”) et l’écrivaine d’origine chinoise Jung Chang (“Les cygnes sauvages”).
Les organisateurs souhaitent notamment encourager le débat et une écriture plus libre.
“Je me suis rendu compte à quel point c’était difficile d’acheter un livre, de nouveaux livres ou des romans modernes. C’est ce qui m’a donné l’idée de créer ce festival”, a raconté son organisatrice, Jane Heyn, épouse de l’ambassadeur britannique.
“Le but principal est d’apporter une plateforme pour échanger sur les idées, sur la manière d’écrire, pour discuter”.