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En effet, s’exprimant mardi dernier à Bruxelles, l'économiste principal au bureau de la Banque mondiale à Rabat, Jean-Pierre Chauffour, a affirmé que le Maroc peut multiplier ses capacités à l'exportation et augmenter la compétitivité de son économie à travers des réformes macroéconomiques et une allocation efficiente des ressources dans les segments les plus dynamiques du commerce international.
Des réformes macroéconomiques doivent être menées notamment en matière de retraites et de réduction de la charge de la compensation, a indiqué M. Chauffour dans une déclaration à la MAP à l'occasion de la présentation d'un rapport de la Banque mondiale sur l'intégration économique dans la région MENA (Moyen-Orient-Afrique du Nord), soulignant que cet effort de consolidation budgétaire s'impose aujourd'hui en cette «situation un peu difficile» que traverse l'économie marocaine.
Le Maroc pourrait aussi accélérer les réformes déjà entamées et qui visent à faciliter l'allocation des ressources dans les secteurs les plus productifs et à favoriser un terrain de concurrence où les facteurs de production peuvent être alloués dans les domaines où ils seront les mieux utilisés, a-t-il ajouté.
M. Chauffour a fait observer que le Maroc se trouve dans une situation «relativement privilégiée», par rapport aux autres pays de la région, pour mener ces réformes qui lui permettront de bénéficier du commerce international comme moteur de croissance.
Le Maroc, a-t-il expliqué, est dans une situation «relativement favorable» en ce sens qu'il est parmi les rares pays dont l'économie n'a pas été affectée par les évènements du Printemps arabe et qui a continué à drainer des investissements directs étrangers au moment où d'autres ont enregistré une très forte baisse du tourisme et un recul très important des recettes d'exploration.
M. Chaufour a en outre indiqué que les principaux partenaires du Maroc, notamment l'UE, sont prêts à accompagner le Royaume dans ses réformes, notant que le fait qu'il soit le premier pays avec lequel l'UE a entamé les négociations sur un accord de libre-échange approfondi et global constitue un «signe très favorable».








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