Les mélomanes du jazz s’installent à la métropole
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Et de 7. Celle nouvelle édition promet de belles partitions pour les amateurs et connaisseurs de jazz. Marocains ou étrangers, tout le monde y trouvera son compte. Des artistes de renom se produiront du 21 au 26 avril sur la scène de l’Hippodrome : de Marcus Miller à Billy Cobham en passant par Aloe Blacc qui fera résonner son « I need a dollar » dimanche 21.
Cette rencontre musicale est l’occasion de faire découvrir, ou redécouvrir, le jazz aux habitants du Maroc. Un style musical encore « minoritaire » dans le paysage culturel casablancais, selon Rachid Zouak, directeur de l’organisation du Festival. Pourtant, l’évènement prend un peu plus d’ampleur chaque année. Pour preuve, des têtes d’affiche à la hauteur des plus grands airs. Célèbre pour son jazz fusion dans les années 1970, en compagnie du Mahavishnu Orchestra, Billy Cobham a répondu présent. Ne manquez pas les prouesses rythmiques de ce batteur originaire du Panama mercredi 23. Le lendemain, c’est Marcus Miller, génie de la contrebasse et ancien collaborateur de Miles Davis, qui embrasera les foules avec ses gimmicks inimitables. Quant à la relève féminine, elle est assurée par de jeunes artistes venues des deux rives comme Olivia Ruiz, voix française, moins jazzy c’est sûr, mais pleine de fraîcheur. De ce côté de la Méditerranée, c’est Oum, chanteuse originaire du Royaume qui inaugure le festival ce soir. Elle revisite le darija dans ses deux albums LikOum et Sweerty. Des mélodies pop qu’on pourrait qualifier de world music. Ça balance, swing et claque des doigts au rythme des hanches…une très belle découverte pour ceux qui n’auraient pas encore entendu vibrer sa voix teintée de gospel. Le spectacle s’annonce haut en couleur à l’instar des tenues d’Oum qui aime se parer de turbans et fleurs dans les cheveux, de l’ocre au carmin.
L’Hippodrome pour scène, les airs pour transistor. C’est la nouveauté de cette édition. L’Hippodrome de Casa-Anfa a été choisi pour la beauté de son cadre. Les palmiers, la pelouse, le plein air…ça laisse rêveur. « Cette année on voulait faire quelque chose de plus classe pour le festival, plus VIP », avance R. Zouak. Pour le côté « select », on est servi.
Une partie de l’espace en marge de la scène est réservée aux veinards détenteurs de passe qui donnent droit à des cocktails et à des soirées plus intimistes. Mais le bling-bling n’est pas le seul facteur qui a poussé les organisateurs à déplacer le festival, établi l’an passé au cinéma Mégarama. L’espace, plus grand, est à ciel ouvert : « A Casablanca, il manque des espaces culturels, des lieux de concerts suffisamment vastes pour ce type de représentations. Grâce au lieu, on pourra multiplier les effets scéniques, les jeux de lumière. L’hippodrome et le golf royal, ce sont des coins tranquilles. C’est magique là-bas », ajoute Rachid. Reste à vérifier la teneur des spectacles. Un petit tour s’impose.
Cette rencontre musicale est l’occasion de faire découvrir, ou redécouvrir, le jazz aux habitants du Maroc. Un style musical encore « minoritaire » dans le paysage culturel casablancais, selon Rachid Zouak, directeur de l’organisation du Festival. Pourtant, l’évènement prend un peu plus d’ampleur chaque année. Pour preuve, des têtes d’affiche à la hauteur des plus grands airs. Célèbre pour son jazz fusion dans les années 1970, en compagnie du Mahavishnu Orchestra, Billy Cobham a répondu présent. Ne manquez pas les prouesses rythmiques de ce batteur originaire du Panama mercredi 23. Le lendemain, c’est Marcus Miller, génie de la contrebasse et ancien collaborateur de Miles Davis, qui embrasera les foules avec ses gimmicks inimitables. Quant à la relève féminine, elle est assurée par de jeunes artistes venues des deux rives comme Olivia Ruiz, voix française, moins jazzy c’est sûr, mais pleine de fraîcheur. De ce côté de la Méditerranée, c’est Oum, chanteuse originaire du Royaume qui inaugure le festival ce soir. Elle revisite le darija dans ses deux albums LikOum et Sweerty. Des mélodies pop qu’on pourrait qualifier de world music. Ça balance, swing et claque des doigts au rythme des hanches…une très belle découverte pour ceux qui n’auraient pas encore entendu vibrer sa voix teintée de gospel. Le spectacle s’annonce haut en couleur à l’instar des tenues d’Oum qui aime se parer de turbans et fleurs dans les cheveux, de l’ocre au carmin.
L’Hippodrome pour scène, les airs pour transistor. C’est la nouveauté de cette édition. L’Hippodrome de Casa-Anfa a été choisi pour la beauté de son cadre. Les palmiers, la pelouse, le plein air…ça laisse rêveur. « Cette année on voulait faire quelque chose de plus classe pour le festival, plus VIP », avance R. Zouak. Pour le côté « select », on est servi.
Une partie de l’espace en marge de la scène est réservée aux veinards détenteurs de passe qui donnent droit à des cocktails et à des soirées plus intimistes. Mais le bling-bling n’est pas le seul facteur qui a poussé les organisateurs à déplacer le festival, établi l’an passé au cinéma Mégarama. L’espace, plus grand, est à ciel ouvert : « A Casablanca, il manque des espaces culturels, des lieux de concerts suffisamment vastes pour ce type de représentations. Grâce au lieu, on pourra multiplier les effets scéniques, les jeux de lumière. L’hippodrome et le golf royal, ce sont des coins tranquilles. C’est magique là-bas », ajoute Rachid. Reste à vérifier la teneur des spectacles. Un petit tour s’impose.