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Selon lui, l'administration pénitentiaire refuse de lui donner accès à un médecin, de lui fournir des médicaments et le "torture" par privation de sommeil en le réveillant "huit fois par nuit". "Le mal de dos s'est déplacé versla jambe. Des zones de ma jambe droite et maintenant de ma jambe gauche ont perdu leur sensibilité. Blagues à part, c'est ennuyeux", a indiqué M. Navalny, qui dit passer son temps allongé sur son lit. Selon lui, l'administration refuse également de lui donner des livres à part la Bible et aurait fait en sorte que les autres détenus "ne nettoient pas autour" de son lit. "Ils disent simplement: « (Alexeï), je suis désolé, mais nous avons simplement peur (...) La vie d'un prisonnier vaut moins qu'un paquet de cigarettes »", a-t-il écrit. Les services pénitentiaires russes ont immédiatement réagi dans un communiqué en assurant qu'Alexeï Navalny recevait "toute l'assistance médicale nécessaire" et que les gardiens respectaient "strictement le droit de tous les condamnés à un sommeil ininterrompu de huit heures".
Interrogé sur sa grève de la faim, le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price a qualifié Alexeï Navalny de "prisonnier politique" et a réclamé une nouvelle fois sa libération. "Nous continuerons à tenir pour responsables ceux qui, en Russie, sont à l'origine de tentative de meurtre contre lui et de la répression contre ses soutiens pacifiques qui sont descendus dans la rue", a-t-il ajouté.