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Intervenant dans le cadre d'une réunion, mercredi, du groupe de travail de la commission AFET, il a souligné l’importance des efforts menés par le Maroc en la matière, aussi bien sur le plan national que dans le cadre de la coopération internationale pour faire face à la menace terroriste qui pèse sur la région et son voisinage immédiat au vu de la situation d’instabilité au Sahel.
Ces efforts s’inscrivent dans le cadre d’une approche multidimensionnelle qui couvre différents domaines, allant de la protection de la sécurité nationale à la lutte contre la migration illégale en passant par l’encadrement religieux pour déconstruire les discours extrémistes.
Sur le plan de la lutte contre l’extrémisme, Ahmed Reda Chami a mis en avant la réforme du champ religieux au Maroc qui prône un Islam ouvert et tolérant, et les différentes initiatives menées dans ce sens, notamment le programme de formation des imams, dont bénéficient plusieurs pays africains et européens.
Notant que la crise libyenne a eu un impact sur les flux des migrants clandestins qui optent de plus en plus pour la route ouest-méditerranéenne pour regagner l'Europe, profitant de la situation d'instabilité dans le pays, le chef de la mission du Royaume auprès de l'UE a mis l’accent sur le dispositif mis en place par le Maroc pour lutter contre la migration illégale, aussi bien par la voie terrestre que par la mer, tout en insistant sur l’impératif de faire en sorte que le partenariat avec l’Europe dans ce domaine, soit inscrit dans une approche à long terme et durable.
Pour promouvoir la stabilité dans la région, il a également souligné l’importance de renforcer la coopération internationale de lutte contre le terrorisme, notamment dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) que le Maroc copréside avec les Pays-Bas, ou encore l’initiative lancée avec les Etats-Unis pour la promotion des bonnes pratiques applicables au niveau mondial en matière de sécurité des frontières et le traitement du phénomène des combattants terroristes étrangers.
Relevant que plusieurs facteurs font de la zone du Sahel un terrain fertile au terrorisme, dont l’échec de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali et la collusion entre bandes criminelles et groupes terroristes dans la région, Ahmed Reda Chami a plaidé pour davantage de coordination sur le plan sécuritaire des actions de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), de la force française «Barkhane», des forces maliennes ainsi que celles du G-Sahel, force conjointe créée en 2014 comme un partenariat intergouvernemental entre le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger pour promouvoir la coopération économique et la sécurité dans la région du Sahel.
Ce sont autant de mesures qui s’imposent, selon Ahmed Reda Chami pour assurer la sécurité et la stabilité de la région et partant faire face à la menace terroriste liée au développement de plusieurs foyers de tension, notamment en Libye et d’autres zones du Sahel où s’activent différents groupes terroristes qui multiplient les attaques contre des cibles militaires, des sites touristiques et des intérêts européens.