-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Masur se passionne jeune pour la musique, apprend le piano, l'orgue, le violoncelle et même les percussions. Mais une blessure à un tendon de la main droite, le force à choisir la direction d'orchestre. Après avoir été enrôlé de force dans la Wehrmacht et stationné aux Pays-Bas, il étudie la direction d'orchestre et la composition au Conservatoire de Leipzig. Dès 1955, il est nommé directeur en titre du Philharmonique de Dresde, en République démocratique allemande (RDA) et devient rapidement l'un des chefs les plus en vue de l'Allemagne communiste. Directeur de l'orchestre Gewandhaus de Leipzig de 1970 à 1996, Masur a très tôt parcouru le monde, donnant près de 1.000 concerts des deux côtés du Rideau de fer -- y compris aux Etats-Unis, dès les années 1970 -- et multipliant les enregistrements des plus grandes symphonies. Le Gewandhaus "pleure" son Kapellmeister, peut-on lire sur la page d'accueil du site de la célèbre maison, barrée d'une photo du chef. "Beaucoup de gens n'oublieront jamais comment il s'est engagé à l'automne 1989 pour un changement structurel en RDA, pour la liberté des gens et la démocratie", a souligné le président allemand Joachim Gauck, lui-même pasteur engagé dans l'opposition. "Par sa haute stature, intellectuelle, musicale et physique, Kurt Mazur avait réussi à donner un coup fatal à un régime honni", se souvient l'ancien ministre de la Culture français, Jack Lang.