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L’huile d’olive marocaine, un potentiel sous-exploité

La consommation per capita reste inférieure à celle en Tunisie

Lundi 15 Avril 2013

L’huile d’olive marocaine, un  potentiel sous-exploité
Le Maroc qui s’est fixé comme objectif de produire plus de 300.000 tonnes d’huile d’olive à l’horizon 2020 et d’arriver à une consommation per capita de 4 kg, peut faire mieux à la lumière des potentialités que présente aussi bien le marché international que  national. En effet, sur le plan international,  il faut retenir que la production mondiale a doublé en l’espace de 15 ans. Elle est passée d’à peu près 1,5 million de tonnes (MT) dans les années 90 à trois millions aujourd’hui. Durant les cinq dernières années, le marché international a vu l’arrivée de nouveaux pays dans le monde oléicole.
 Face à cette extension du marché, le Maroc se trouve contraint de concurrencer les mastodontes européens de l’olivier qui sont les plus grands producteurs mais aussi les plus grands consommateurs.
Le Maroc ne peut accéder à ce marché que s’il améliore la qualité de ses produits, en obéissant aux critères européens tels que les critères AOC (appellation d’origine contrôlée).
Outre le marché international, il faut que la Maroc développe aussi  son marché domestique, qui se trouve extrêmement atomisé avec des parcelles d’olivier qui sont inférieures à un hectare ou entre 1 et 5 ha avec une  pléthore de petits moulins traditionnels. Aujourd’hui, ce marché est estimé entre 60000 et 70000 tonnes du fait que la barrière de l’autoconsommation ne permet pas de donner des chiffres exacts.
400000 tonnes d’huile végétale sont consommées dans le Royaume.  L’enjeu est de convertir une partie de la consommation de cette huile en huile d’olive, ce qui reste à la portée dès lors qu’on peut réduire l’écart entre le prix de ces deux huiles.
Le Maroc doit aussi augmenter sa consommation per capita. Nous sommes à des niveaux bien plus bas que ceux de certains pays méditerranéens tels que la Grèce, l’Italie ou encore l’Espagne, mais aussi la Tunisie qui nous dépasse de peu.
Un énorme potentiel qu’on ne pourra pas exploiter si on ne travaille pas sur l’organisation de la filière.  Sur ce plan, le modèle espagnol peut servir d’exemple.

M.T

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