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Face à cette extension du marché, le Maroc se trouve contraint de concurrencer les mastodontes européens de l’olivier qui sont les plus grands producteurs mais aussi les plus grands consommateurs.
Le Maroc ne peut accéder à ce marché que s’il améliore la qualité de ses produits, en obéissant aux critères européens tels que les critères AOC (appellation d’origine contrôlée).
Outre le marché international, il faut que la Maroc développe aussi son marché domestique, qui se trouve extrêmement atomisé avec des parcelles d’olivier qui sont inférieures à un hectare ou entre 1 et 5 ha avec une pléthore de petits moulins traditionnels. Aujourd’hui, ce marché est estimé entre 60000 et 70000 tonnes du fait que la barrière de l’autoconsommation ne permet pas de donner des chiffres exacts.
400000 tonnes d’huile végétale sont consommées dans le Royaume. L’enjeu est de convertir une partie de la consommation de cette huile en huile d’olive, ce qui reste à la portée dès lors qu’on peut réduire l’écart entre le prix de ces deux huiles.
Le Maroc doit aussi augmenter sa consommation per capita. Nous sommes à des niveaux bien plus bas que ceux de certains pays méditerranéens tels que la Grèce, l’Italie ou encore l’Espagne, mais aussi la Tunisie qui nous dépasse de peu.
Un énorme potentiel qu’on ne pourra pas exploiter si on ne travaille pas sur l’organisation de la filière. Sur ce plan, le modèle espagnol peut servir d’exemple.