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Le chercheur, Rachid Bennani, a rappelé, dans un exposé intitulé "Les moments oubliés du théâtre casablancais", que les débuts de cet art dans le Royaume remontent aux années quarante et cinquante du siècle dernier. Cette époque était riche et avait constitué le point de départ pour un théâtre national qui reflétait largement les événements politiques et sociaux, a-t-il estimé, ajoutant qu'elle avait été également marquée par l’apparition de nouvelles formes d'expression sur scène et de spectacle.
De son côté, le critique, Ahmed Mesaya, a axé sa présentation, consacrée au théâtre des jeunes, sur le théâtre marocain contemporain ayant fait ses débuts à l'époque du Protectorat, avant de passer par plusieurs étapes qui avaient été couronnées par l'émergence de productions théâtrales. Selon M. Mesaya, les années 80 se sont distinguées par l’apparition d’une nouvelle génération avec la mise en place de l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle (ISADAC), ainsi que la prise d'une batterie de mesures en faveur du théâtre national, relevant que ces actions ont insufflé une nouvelle dynamique à cet art. Il a cité, à titre d’exemple, les subventions accordées aux troupes théâtrales par le ministère de la Culture, la couverture médicale et l'établissement d'une carte professionnelle au profit des artistes.
L’universitaire, Hassan Habibi, a consacré son intervention à feu Taib Seddiki qu'il a qualifié de "l’un des pionniers du théâtre national". M. Habibi a rappelé, dans son exposé intitulé "La dynamique de la langue visuelle dans le théâtre", que feu Taib Seddiki avait aussi largement contribué à l’enrichissement des formes de spectacle à l'échelle du monde arabe et n'avait épargné aucun effort dans le but d'encourager et promouvoir une exploitation et mutualisation du patrimoine culturel, en particulier l'art dramatique.