D’aucuns ont vite fait de dégainer dès la publication desdits rapports.
Ceux trop portés à faire dans le sensationnel se sont donc saisis de l’aubaine oubliant, à dessein surtout, qu’il y a bien une procédure à suivre.
L’inquisition a, dans bien de cas, pris lamentablement les élans de vils règlements de comptes.
Il va sans dire cependant que l’on ne peut avoir de compassion pour ceux qui font peu de cas de l’intérêt public pour ne servir que le leur propre. Ceux qui dilapident les deniers publics qui s’en servent sans vergogne, sans scrupules soucieux qu’ils sont de satisfaire leurs caprices ou d’engraisser leurs comptes en banque et dans la foulée ceux de leurs proches, épouses et descendants en tête.
Mais, maintenant, qu’il y a de bonnes raisons de penser que le processus tant attendu a bel et bien été déclenché avec la convocation devant le procureur général de la cour des comptes d’une bonne quinzaine de responsables de l’ONDA, office qui a eu droit au chapitre le plus salé dans ce rapport. Il s’agit d’être fixé sur le sort qui avait été réservé à des montants faramineux, des millions de dirhams. Pour ne pas dire plus. D’autres cas devront suivre. Bien de feuilletons seraient au programme pour cette période de dèche estivale et ramadanesque.
En attendant, il y a urgence de faire en sorte que nos aéroports, pour rester dans le même cadre, deviennent plus accueillants. Entre la récupération des bagages, les formalités policières et douanières, ce sont des heures entières de perdues.
Et, ce n’est sûrement pas l’affaire de la Cour des comptes.