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Inauguré officiellement par le roi d’Espagne Felipe VI vendredi, le forum est une rencontre visant à jeter des ponts de dialogue et de coopération entre les villes du monde pour améliorer la qualité de vie de leurs habitants, dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable.
L’expérience menée par la ville de Rabat a été présentée comme un exemple en matière de développement du concept de “Smart city”, l’un des thèmes phares de cette édition.
Le maire adjoint de Rabat, Chakroun Youness a souligné que la participation de sa ville est une occasion pour s’arrêter sur les expériences menées par les villes latino-américaines et européennes en matière de gestion locale.
“Notre programme de travail comprend plusieurs axes dont celui du concept de Smart city. A cet effet, Rabat a mené une expérience pilote au niveau de l’arrondissement d’Agdal-Ryad. Dans ce district, nous avons encouragé l’usage des motocycles électriques et scellé un partenariat avec le campus universitaire de Souissi pour mener des projets pionniers en matière de développement durable”, a affirmé M. Chakroun dans une déclaration à la MAP.
L’élu local cite aussi les initiatives réalisées par sa circonscription en matière de valorisation et de tri des déchets, de digitalisation et de sensibilisation des citoyens à l’usage des énergies vertes.
“Nous projetons aussi d’équiper les établissements de l’arrondissement en énergie photovoltaïque”, ajoute-t-il.
Cette visite a été également l’occasion pour les présidents de trois communes rurales marocaines de la région Tanger-Tétouan liées par un accord de coopération avec la mairie de Séville, de passer en revue l’état d’avancement de projets bilatéraux. Une réunion de travail a été tenue, vendredi, entre les élus locaux marocains et le maire de Séville, Juan Espadas. Il s'agit des communes de Zaouiat Sidi Kacem, d’Azla et de Sedina.
Les trois communes rurales font partie d’un réseau œuvrant pour la promotion et le développement des relations bilatérales entre le Maroc et l’Espagne. Ce cadre de travail, portant le nom de Global Morocco, a déjà à son actif des accords de coopération avec l’Espagne ainsi que des pays d’Amérique latine.
“Notre présence dans cette rencontre internationale a pour but d’encourager les projets de coopération entre le Nord du Maroc et la région andalouse ainsi qu’entre les trois communes rurales et la mairie de Séville”, souligne Abderahman Kerkich, président de la commune Sedina et président du comité de coopération décentralisée au conseil provincial de Tétouan.
Selon ce représentant local, cette visite aura sans nul doute des retombées significatives sur l’attrait des investissements vers ces régions et la création de projets générateurs de revenus. “C’est le cas par exemple de ce projet de construction d’un centre de formation en économie sociale lancé avec l'appui de la maire andalouse. Son but est de former les jeunes de la région et contrecarrer les entreprises hasardeuses comme la migration irrégulière”, explique M. Kerkich.
Au terme de cette entrevue, les deux partenaires, marocain et sévillan se sont mis d’accord sur la planification d’une visite au profit de la mairie de Séville au Maroc en février. Une occasion pour les deux régions de procéder à la ratification de ces conventions de coopération, portant sur, outre le centre de formation précité, l’adduction en eau potable des localités enclavées et la création d’un observatoire de l’environnement.