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Dans ce cadre, M. Karimi a indiqué que le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a programmé la création de 95 écoles de ce genre à l’horizon 2021, précisant que le nombre de bénéficiaires de l’école de la deuxième chance a atteint jusqu’à présent 6.000 élèves.
Le programme de l’école de la deuxième chance, lancé en 2014 par le ministère de tutelle, cible les élèves décrocheurs âgés de 13 à 18 ans, qui rencontrent des difficultés à accéder aux centres de formation professionnelle conventionnelle et au marché du travail, en raison de leur manque de qualifications académiques et professionnelles, a-t-il expliqué.
Il a, en outre, fait remarquer que ce programme est basé sur les expériences longues et variées des ONG, les expériences internationales telles que le modèle européen de l'école de la deuxième chance, ainsi que les recommandations de l'UNICEF (1998) relatives à la création de centres flexibles et inclusifs qui servent d'écoles d'enseignement et de formation professionnelle. Et M. Karimi de préciser que l'école de la deuxième chance vise aussi à fournir une éducation de base (développer les compétences d'apprentissage de base), intégrer les élèves en décrochage scolaire dans le processus de formation, et accompagner les étudiants/stagiaires cibles dans le projet professionnel personnel.
Dans ce cadre, il a indiqué que le programme des écoles de la deuxième chance comprend quatre volets, à savoir : la mise à niveau pédagogique visant à développer les compétences de base des bénéficiaires (langues, mathématiques et sciences), les compétences transversales (compétences de vie, compétences entrepreneuriales, compétences technologiques), l’initiation et la pratique professionnelles pour les aider à développer les compétences professionnelles de base et enfin, l’orientation et la supervision du projet personnel de réinsertion sociale et professionnelle.