-
Une concrétisation du soutien efficace de l'INDH au secteur de la santé
-
Immersion au coeur du souk Dlala des Habous
-
Service militaire 2024. Le 29 avril, dernier délai pour remplir le formulaire de recensement
-
Ouverture à Sala El Jadida du 15ème Forum national du handicap
-
26 morts et 2.725 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière
Dans un communiqué publié en réaction aux allégations de certains sites d'information sur le "nombre élevé de décès dans les établissements pénitentiaires pour cause de négligence médicale", la DGAPR justifie sa publication des communiqués sur le décès de détenus par la conviction de la nécessité d'établir une relation de communication transparente avec l'opinion publique et d'interagir positivement avec les médias sérieux intéressés par les questions du secteur de l'administration pénitentiaire et la réinsertion.
La même source fait savoir que le taux de mortalité dans les établissements pénitentiaires en 2017 est de 2 décès pour 1.000 détenus, ce qui est largement inférieur à la moyenne enregistrée en dehors des établissements pénitentiaires, qui a atteint 5,6 décès pour 1.000 habitants au cours de la même année.
La DGAPR a souligné que 77% des décès enregistrés dans les établissements pénitentiaires ont eu lieu dans les hôpitaux publics, et que 7% des cas surviennent au moment du transfert des malades vers l'hôpital, alors que les cas de décès dans les unités de soins relevant des établissements pénitentiaires est de 8,5%, sachant que 57% des décès enregistrés dans les établissements pénitentiaires ont une période d'incarcération inférieure à un an.
En conclusion, la Délégation générale souligne qu'elle veille à l'amélioration de la qualité des services médicaux fournis aux pensionnaires des établissements pénitentiaires et au renforcement du taux d'encadrement médicale, soit à travers le recrutement direct ou par le biais de la contractualisation avec des médecins spécialisés dans la limite des ressources disponibles, en coordination avec le secteur de la santé publique.
Pour ce qui est de l'amélioration de la situation des détenus, souffrant de troubles psychiques, faisant l'objet de verdicts de non-responsabilité criminelle et ayant été admis aux services des maladies mentales, il est à rappeler qu’en 2015 il avait été décidé d'intégrer des membres de la DGAPR au sein de la commission nationale de santé mentale, l'objectif étant de participer notamment à l'examen et au suivi des dossiers de ces détenus.