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Selon l’OMS, il faudrait cibler la malnutrition infantile, les rapports sexuels non protégés, l’alcool, l’hypertension artérielle et le manque d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène pour vivre plus longtemps. Ces grands facteurs sont en effet responsables chaque année de 60 millions de décès prématurés dans le monde. Dans les pays riches, l’obésité peut elle aussi créer des problèmes.
Le rapport de l’OMS pointe du doigt les facteurs de risque de mortalité que l’on pourrait éviter. En première position : l’hypertension artérielle qui est responsable de 13% des décès dans le monde. Arrivent ensuite le tabagisme (9%), l’hyperglycémie (6%), la sédentarité (6%) et le surpoids (5%).
Ces facteurs provoquent notamment des cancers, du diabète et des maladies cardiovasculaires, en particulier dans les pays développés. Il faut donc adopter de nouvelles mesures en fonction des facteurs de risque de chaque pays. “Le fait de comprendre l’importance des facteurs de risque pour la santé aide les gouvernements à déterminer les politiques qu’ils souhaitent poursuivre”, a indiqué Colin Mathers, coordinateur à l’OMS.