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Après une année et demie, la patiente souffrait toujours de douleurs au niveau du palais, ce qui signifiait la récidivité de la maladie. Pour s’en rassurer, elle a subi un scanner et un IRM, qui ont confirmé la réapparition de la maladie. Tout s’est déroulé sur la base d’une opération effectuée conformément à un diagnostic erroné établi par le laboratoire médical de Fès. On allait découvrir cette grave erreur grâce à un second rapport du même laboratoire qui remplace et annule le bilan initial, sans avertir la patiente et sa famille.
Ce second rapport stipule dans sa conclusion, cette fois-ci, un adénocarcinome adénoïde kystique, qui contredit carrément le premier résultat, parlant d’une absence de toute cellule cancéreuse. Un compte rendu d’anatomo-pathologique du Centre hospitalier Ibn Sina, a confirmé l’existence d’un carcinome adénoïde kystique. « Laisser une patiente pendant une année et demie abandonnée à son sort, suite à une erreur, pourtant corrigée à temps mais non délivrée, est inadmissible, parce que le laboratoire de Fès devait déontologiquement, professionnellement et humainement, alerter la famille et le médecin traitant», déplore le mari de la patiente, victime de cette erreur fatale.
Donc, la première erreur du laboratoire, c’est le fait de donner des résultats non fiables à la patiente, qui allait connaître un sort fatal, avec une opération inutile, et la seconde reste le fait de ne pas aviser la famille de la patiente et le médecin traitant, ce qui a coûté très cher en termes d’argent et de souffrances psychique et physique. La famille de la patiente attend avec impatience les décisions de l’Ordre régional et national des médecins, suite aux lois en vigueur dans ces instances. Mais après une réunion avec des responsables de l’Ordre régional, tenue en octobre dernier, en présence du mari de la patiente, aucune suite n’a été donnée à cette affaire, alors que la loi stipule qu’une décision, quelle que soit sa nature, doit être prise dans les 45 jours. Une affaire à suivre…