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L’ entrepreneuriat féminin, un levier de croissance encore inexploitéL’appétence de la femme marocaine à créer sa propre entreprise est d’environ 34% contre 17% en FranceLundi 29 Mars 2021
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L’ entrepreneuriat féminin constitue un levier de croissance “encore inexploité”, à cause de plusieurs freins, a souligné, vendredi, la présidente de l’Association des femmes chefs d’entreprise du Maroc (AFEM), Leila Doukkali. Intervenant lors d’un webinaire sous le thème: “Inclusion financière: Quel accès des femmes au financement?”, Mme Doukkali a relevé que l’un des freins pour la création des entreprises par la femme marocaine est l’accès au financement dansla mesure où celleci est rarement prioritaire, rapporte la MAP. Elle a, dans ce sens, indiqué que les banques devraient se diriger davantage aux entreprises gérées par lesfemmes, compte tenu du fait que la femme est généralement plussolvable et rigoureuse en matière de remboursement de dettes. Aprèss’être félicitée des chiffres de Deloitte, selon lesquels l’appétence de la femme marocaine à créer sa propre entreprise est d’environ 34% contre 17% en France, Mme Doukali a affirmé que “tout porte à croire qu’il faut une véritable mobilisation pour mettre en avant cette femme chef d’entreprise et l’accompagner pour qu’elle réussisse”. Elle a en outre, mis en avant l’initiative de “Gender Bounds”, initiée par l’Autorité marocaine des marchés de capitaux (AMMC) et visant à soutenir l’autonomisation des femmes et l’égalité hommesfemmes à travers le financement d’activités contribuant à ces objectifs, ou encore le “Crowdfunding”, notant que le Maroc vient de se doter d’un cadre juridique adéquat pour règlementer ce type de financement, avec pour objectif de collecter des fonds de faible montant auprès d’un large public pour financer l’entrepreneuriat des jeunes. Pour sa part, le chef de mission adjoint et de coopération à l’ambassade de suisse au Maroc, PierreYves Morier, a faitsavoir que la lutte contre l’inégalité des genres, sur les plans économique, social et politique constitue l’un des sept objectifs de la stratégie de coopération internationale de la Suisse qui a été récemment adoptée. Il a, dans ce sens, relevé que la suisse s’engage pour que les hommes et les femmes soient intégrés de manière paritaire dans tous les processus conformément aux objectifs de développement durable, de façon transversale. “Avec le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) nous voulons démontrer l’intérêt d’investir auprès des femmes entrepreneurs et les aider à réussir en tant que chefs d’entreprise”, a-t-il ajouté, soulignant l’impératif de prendre conscience de la valeur que représentent les femmes entrepreneurs à la fois comme actrices d’un marché en croissance, qui représente luimême une excellente opportunité de relance économique. De son côté, Ghita Hannane, Morocco Country Officer à la Société financière internationale (IFC), a affirmé qu’avec le digital, toute banque pourra s’adapter aux différents besoins de la femme entrepreneur, notant que l’IFC, en collaboration avec une banque marocaine a permis à un nombre important d’entrepreneure de bénéficier de moult formations en matière de techniques managerielles, comptabilité, etc. Elle a en outre relevé que l’IFC a élaboré une étude au Maroc sur les marchés bancairesféminins personnels et professionnels, visant à déterminer l’opportunité business et identifier les différents besoins spécifiques du segment. “Ce rapport vise à évaluer les opportunités business présentées par les marchés particuliers et professionnels au Maroc en déterminant la taille des opportunités business pour lesinstitutionsfinancières et en identifiant les besoins spécifiques des femmes au vu des services financiers en place, a expliqué Mme Hannane. Selon cette même étude, a-t-elle poursuivi, les banquesse doivent de construire sur le niveau d’inclusion existant (souvent limité aux comptes courants) pour concevoir et offrir de nouveaux servicesfinanciers orientés clients et personnalisés pour les besoins des femmes tout au long du cycle de vie client
Libé
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