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La valeur ajoutée agricole aurait été portée par une sensible augmentation de la production végétale, après une baisse de 12,8% en 2016, a relevé l’organisme public dans sa dernière note de conjoncture.
En détail, les productions des cultures maraîchères et fruitières auraient évolué au rythme de leur croissance tendancielle (+4,1%), alors que celles des céréales et des légumineuses auraient presque triplé par rapport à 2016, tirées par des rendements au-dessus de la moyenne quinquennale dans les régions du Gharb, du Saïs et du Tadla.
« Ce raffermissement de l’offre se serait accompagné d’une amélioration de la balance commerciale agricole, consécutive à une baisse de 14,1% des quantités importées de céréales et une hausse de plus que le double des exportations d’agrumes », a souligné le HCP.
Grâce notamment au secteur tertiaire et aux mines, la valeur ajoutée des activités hors agriculture aurait affiché, de son côté, un accroissement de 2,6%, au troisième trimestre 2017, au lieu de +2,3% une année auparavant.
Il ressort des données analysées que les branches tertiaires auraient continué de soutenir l’activité économique, grâce notamment à la bonne orientation du commerce, du transport et des activités touristiques, contribuant ainsi pour près de 1,2 point à la croissance globale du PIB.
A en croire le HCP, la valeur ajoutée du secteur secondaire se serait améliorée, quant à elle, de 2,8% au troisième trimestre 2017, soutenue notamment par la poursuite du dynamisme des activités d’extraction.
Selon le dernier point de conjoncture, les industries manufacturières auraient poursuivi leur redressement, amorcé à fin 2016, affichant une croissance de 2,2%, au troisième trimestre 2017. Alors que le secteur de la construction aurait maintenu sa tendance baissière pour le troisième trimestre successif, affichant une baisse de 1% de sa valeur ajoutée, au troisième trimestre 2017.
En ligne avec l'évolution du commerce mondial, la demande étrangère adressée au Maroc se serait affermie de 6,2%, en glissement annuel, lors de la même période, a fait état le HCP, soulignant un allègement du déficit commercial.
« La hausse plus conséquente des exportations par rapport aux importations aurait permis un allègement du déficit commercial de 6,4%, en variation annuelle, au troisième trimestre 2017, et une amélioration du taux de couverture de 4,3 points, pour se situer à 53,9% », a expliqué le Haut-commissariat.
En effet, il ressort des analyses des données disponibles que les exportations de biens se seraient améliorées de 11% au troisième trimestre 2017, après s’être repliées de 1,6% un an plus tôt.
« La bonne performance des ventes extérieures des produits agricoles et agro-alimentaires aurait été favorisée par une offre agricole relativement abondante et une demande extérieure plus soutenue », a noté le HCP. Et d’ajouter que l’orientation favorable de la demande extérieure aurait, également, profité aux secteurs de la confection, de l’aéronautique et de l’automobile.
De son côté, « le secteur phosphatier aurait continué à bénéficier d'une demande soutenue émanant des pays de l’Afrique subsaharienne et de l'Amérique latine permettant ainsi une amélioration des expéditions en valeur du phosphate brut de près de 13%.
Et ce, malgré le recul des cours sur le marché mondial de 22%, en glissement annuel », a-t-il fait observer.
Du côté des importations, elles se seraient tempérées pour le deuxième trimestre consécutif, affichant un accroissement de 2,2% lors de la même période, a noté le HCP attribuant ce ralentissement au recul des importations hors énergie, en particulier celles des biens de consommation, des produits alimentaires et des demi-produits.
« La facture énergétique aurait, à l'inverse, continué à grever la balance commerciale, contribuant pour près de 2,3 points à l’augmentation des importations », a noté le HCP.
Enfin, selon les prévisions du HCP, la croissance économique nationale devrait se poursuivre à un rythme toujours soutenu au quatrième trimestre 2017, sous l’effet d’un accroissement de 13,5% de la valeur ajoutée agricole.
Tout comme le commerce mondial continuerait d'être bien orienté. Ce qui, dans ce contexte, devrait permettre à la demande mondiale adressée au Maroc de progresser à un rythme proche de 5,2%, en glissement annuel.