-
Célébration d’une décennie de coopération maroco-italienne pour la préservation du patrimoine archéologique au Royaume
-
Les Journées du patrimoine de Marrakech
-
Appel de Laâyoune-Sakia El Hamra : Vers une renaissance intellectuelle et de développement en Afrique
-
La ville de Tarragone célèbre le Maroc et sa richesse culturelle
Au jour d’aujourd’hui et plus que jamais, ce legs constitue un puissant facteur identitaire et un élément capital de la conscience collective nationale, d’autant plus qu’il est le porte-étendard des valeurs et principes communs.
Ainsi et dans une manière de prolonger la tradition qui veut que le Maroc accorde une grande attention à son patrimoine, amorcée par le Dahir chérifien du 29 novembre 1912 relatif à la conservation des monuments historiques et des inscriptions pariétales, le ministère de la Culture et de la Communication s’est fendu récemment d’un communiqué à travers lequel fut révélée une proposition pratique relative à l’adoption d’un projet de loi sur la protection du patrimoine.
Fruit d’une étude menée collégialement avec le Secrétariat général du gouvernement, cette proposition, qui inclut les trésors humains vivants comme patrimoine immatériel devrait représenter « un saut qualitatif en matière de traitement du patrimoine culturel à travers le renforcement des dispositions relatives à sa conservation, sa mise en valeur et l’adéquation du cadre légal avec les critères internationaux en conformité avec les engagements internationaux du Maroc » comme précisé dans le communiqué.
Le ministère de la Culture a également tenu à braquer les projecteurs sur la promulgation en début d’année, du décret 2.17.644. Un décret énonçant l’inclusion du site archéologique de Jbel Irhoud sur la liste du patrimoine dûment à la loi 22.80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d’art et d’antiquité. Conséquemment, « toute restauration ou travaux visant la mise en valeur de ce site, situé dans la commune Riahna Irhoud, requiert une autorisation du ministère de la Culture et de la Communication et ne peut être effectuée que sous contrôle du ministère » a-t-il été souligné.
Cette fois-ci en phase d’approbation, un autre projet de décret a dans la ligne de mire d’inscrire sur la même liste, la Kasbah d’Amridil, située à Ouarzazate. Pareillement et au fil d’autres études et recherches, le ministère vise à enregistrer plusieurs sites historiques sur cette liste, à l’image de «Noul Lamta» dans la commune rurale d’Asrir, relevant de la province de Guelmim et la Kasbah de Ghailan à Tanger.
Sans omettre, le site archéologique Zilil dans la commune de Had Gharbia, le Golfe de Tanger et la Médina de Taza.
Enfin, à Oujda, divers bâtiments font désormais partie intégrante du patrimoine historique national, à savoir Bank Al-Maghrib, le palais de justice « Seddad », la bibliothèque Cherif Idrissi (Dar lmakhzen), cinéma »Vox » et la cathédrale « Saint-François-Xavier ». Des nouveaux venus auxquels s’ajoutent d’autres sites situés dans la région de l’Oriental, notamment le palais municipal, la poste, la gare ferroviaire et l’hôpital Al Farabi, ainsi que le tribunal de la famille à Nador.