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“Aujourd’hui, Monsieur le Président, je viens vous demander de gracier ceux qui sont en prison pour leurs opinions, leurs excès, leurs espoirs, leur foi, leur croyance ou leurs erreurs”, plaide le chroniqueur dans une lettre ouverte publiée par le quotidien Liberté. “Non parce que je pense qu’ils ont droit à une immunité mais parce que je crois que vous avez le droit —peut-être même le devoir— de vous consacrer à apaiser ce pays, à guérir l’image qu’il se fait de luimême et à éviter à notre pays des combats inutiles et des victoires illusoires”, poursuit-il. “Monsieur le Président, je vous demande de gracier, à l’occasion du 1er novembre, Yacine Mebarki, Khaled Drareni, Rachid Nekkaz et d’autres encore: citoyens, étudiants, militants... etc., des enfants de l’Algérie, porteurs, chacun à sa façon d’un rêve, différemment décliné. Celui qui, un jour, nous fera nous accepter les uns les autres”, écrit l’auteur de “Meursault, contre-enquête”, Goncourt du premier roman 2015 (qui donnait parole et vie à “l’Arabe” de “L’Etranger” d’Albert Camus). Le militant Yacine Mebarki, le journaliste Khaled Drareni et l’opposant Rachid Nekkaz font partie des quelque 90 prisonniers d’opinion derrière les barreaux, selon le Comité national pour la libération des détenus. Selon le ministre de la Communication Ammar Belhimer, “il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie”.
“Le 1er novembre que nous allons fêter dans quelques jours est une occasion pour rappeler que la liberté a été notre idéal”, affirme Kamel Daoud, 50 ans. “Il vous appartient, Monsieur le Président d’unifier ce pays autour de cet idéal trop bafoué par ceux qui ont gouverné, comme par ceux qui croient que c’est un droit de saccage et d’exclusion, un droit au chaos ou aux nihilismes stériles”, insiste-t-il, blâmant les ex-caciques du règne d’Abdelaziz Bouteflika (1999-2019) et les contestataires “radicaux”.