-
Global Growth Conference : Croissance et énergie au cœur de la GGC 2025
-
3ème Forum international de Laâyoune sur l'agriculture biosaline
-
Le potentiel touristique haut de gamme du Maroc présenté à des voyagistes argentins
-
L'ASMEX en mission économique en Angola
-
Le dirham s'apprécie de 0,4% face à l'euro du 8 au 14 mai
Dans ses prévisions économiques d'hiver, l’éxécutif européen table désormais sur une croissance de 0,9% pour l’ensemble des Etats membres et de 0,8% pour la zone euro en 2024, des prévisions revues à la baisse par rapport à celles de l'automne (respectivement 1,3 et 1,2%).
La Commission s'attend toujours à un rebond de la croissance, mais plus tardif qu'escompté précédemment, souligne-t-elle dans un communiqué, ajoutant que l'inflation devrait, de son côté, s'assouplir plus rapidement.
L'indice des prix à la consommation harmonisé devrait s'établir à 3% en 2024 dans les 27 contre 6,3% l'année dernière (zone euro: 5,4% en 2023, 2,7% en 2024), rapporte la MAP.
En ce qui concerne 2025, les prévisions de croissance de l'activité économique sont maintenues à 1,7% pour l'UE et à 1,5% pour la zone euro. Pour la même année, l’inflation devrait s’établir à 2,5% dans l’UE et à 2,2 % en zone euro.
Selon Bruxelles, la croissance a été freinée en 2023 par l'érosion du pouvoir d'achat des ménages, un fort resserrement monétaire, un retrait partiel des mesures de soutien budgétaire et une baisse de la demande extérieure.
Après une quasi-récession technique au second semestre de l'année dernière, les perspectives économiques de l'UE restent faibles pour le premier trimestre de 2024, affirme la Commission, qui s’attend toutefois à une accélération progressive de l'activité économique en cours d'année.
“L'inflation continuant de ralentir, la croissance des salaires réels et la résilience du marché du travail devraient favoriser un rebond de la consommation”, estime-t-elle, ajoutant que les investissements devraient, de leur côté, être favorisés par un assouplissement progressif des conditions de crédit et par la poursuite de la mise en œuvre de la facilité pour la reprise et la résilience.
L’exécutif relève néanmoins que ces prévisions sont entourées d'incertitudes, dans un contexte “marqué par des tensions géopolitiques prolongées et par le risque d'un nouvel élargissement du conflit au Moyen-Orient”.
Sur le plan intérieur, les risques sont liés aux niveaux de la consommation, de la croissance des salaires et des marges bénéficiaires et s’ils sont inférieures ou supérieurs aux prévisions, ainsi qu'aux incertitudes quant à la persistance de taux d'intérêt élevés.
Les aléas climatiques et la fréquence croissante des phénomènes météorologiques extrêmes continuent également de constituer des menaces, avertit la Commission.
“L’économie européenne sort d’une année extrêmement difficile, au cours de laquelle une conjonction de facteurs a durement éprouvé notre résilience”, a commenté, à cet égard, le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni, s’attendant à une accélération progressive de la croissance “sous l’effet d’un ralentissement de l’inflation, d’une hausse des salaires réels et d’un dynamisme remarquable du marché du travail”.
La Commission européenne publie chaque année deux séries de prévisions complètes (printemps et automne) et deux séries intermédiaires (hiver et été). Les prochaines prévisions seront celles du printemps 2024, dont la publication est prévue en mai.