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La fin du mois en cours coïncidera-t-elle avec la fin d’un procès qui tient en haleine plusieurs parties et surtout les victimes d’une affaire peu courante au Maroc car trop crapuleuse à l’évidence.
Après un premier rapport, la Cour d’appel de Tanger a retenu la date du 29 août pour la tenue de l’audience concernant cette affaire où semblent s’être mêlés kidnapping, torture, tentative d’extorsion de fonds …
Ahmed Maâfi, honnête citoyen marocain résidant en Belgique et vivant à la sueur de son front, était à mille lieues de penser que sa visite à son pays d’origine qu’il chérit tant allait tourner au cauchemar en ce septembre 2014. Cela s’est passé dans un parking à Tanger, comme le rapporte l’intéressé, quand il s’est vu immobilisé, et jeté dans une bagnole. On lui ouvrira les yeux quelques bornes plus loin dans un lieu qu’il ne peut définir. Il était en présence de quelqu’un qui avait tout l’air du chef de “cette bande aux pratiques si mafieuses”. Là, il se voit signifier la raison de son enlèvement. Mais pas avant, rappelle avec grande amertume Ahmed Maâfi, qu’on lui ait fait subir d’interminables séances de torture. Une rançon lui est demandée alors qu’il est mis en joue. Pas moins de 1.250.000 dirhams, s’il tenait à la liberté. A la vie.
Contre toute attente, la bande a dû lâcher prise. Sans doute a-t-elle appris que la police était sur sa trace. Ahmed Maâfi en sort indemne. Enfin, pas vraiment. Les séquelles psychologiques sont toujours là. Tenaces. Indélibiles.
Il aura eu, si l’on peut dire, plus de chance que cette autre victime, Ibrahim Abakouy, qui aurait eu droit au même sale traitement en février 2015. Il s’en est tiré, le pauvre, avec un traumatisme crânien et une fracture au coude.
C’est dire à quel point cette date du 29 août est importante pour Maâfi et Abakouy. Ils n’aspirent qu’à une chose : que la justice prenne le dessus. Et justement leur confiance en la Justice est grande.
Après un premier rapport, la Cour d’appel de Tanger a retenu la date du 29 août pour la tenue de l’audience concernant cette affaire où semblent s’être mêlés kidnapping, torture, tentative d’extorsion de fonds …
Ahmed Maâfi, honnête citoyen marocain résidant en Belgique et vivant à la sueur de son front, était à mille lieues de penser que sa visite à son pays d’origine qu’il chérit tant allait tourner au cauchemar en ce septembre 2014. Cela s’est passé dans un parking à Tanger, comme le rapporte l’intéressé, quand il s’est vu immobilisé, et jeté dans une bagnole. On lui ouvrira les yeux quelques bornes plus loin dans un lieu qu’il ne peut définir. Il était en présence de quelqu’un qui avait tout l’air du chef de “cette bande aux pratiques si mafieuses”. Là, il se voit signifier la raison de son enlèvement. Mais pas avant, rappelle avec grande amertume Ahmed Maâfi, qu’on lui ait fait subir d’interminables séances de torture. Une rançon lui est demandée alors qu’il est mis en joue. Pas moins de 1.250.000 dirhams, s’il tenait à la liberté. A la vie.
Contre toute attente, la bande a dû lâcher prise. Sans doute a-t-elle appris que la police était sur sa trace. Ahmed Maâfi en sort indemne. Enfin, pas vraiment. Les séquelles psychologiques sont toujours là. Tenaces. Indélibiles.
Il aura eu, si l’on peut dire, plus de chance que cette autre victime, Ibrahim Abakouy, qui aurait eu droit au même sale traitement en février 2015. Il s’en est tiré, le pauvre, avec un traumatisme crânien et une fracture au coude.
C’est dire à quel point cette date du 29 août est importante pour Maâfi et Abakouy. Ils n’aspirent qu’à une chose : que la justice prenne le dessus. Et justement leur confiance en la Justice est grande.