L’artiste, économe en paroles, préfère laisser les formes parler à sa place. ‘’Je revendique le silence de l’œuvre au contact violent avec les bruits de ce monde’’, dit-elle à la MAP.
La forme ronde de ses tableaux, une dizaine au total, renvoie, selon elle, au temps, aux aléas de la vie, aux sensations. Dans sa ’’confession artistique’’, l’artiste dit préférer rester ‘’ambiguë, proche du surréalisme’’.
Pour Christophe steyer, directeur de l'Institut français de Fès, ‘’même si l’artiste avance humblement qu’elle n’a rien à dire, elle exprime tant de sentiments’’. ‘’Son œuvre picturale a beaucoup de choses à exprimer, par ce caractère explosif des œuvres, par cette violence même du geste qu’elle nous transmet’’, relève-t-il, disant toute sa joie de lancer la saison culturelle de l’Institut français de Fès par une exposition d’une artiste-femme.
Après des participations à des expositions aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, ‘’La chute des anges’’ est la première de Hanae El Ouadghiri à l’institut français de Fès. Elle a nécessité deux ans de travail.