
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé qu'au moins 12 personnes, dont deux enfants, avaient été tuées par un baril d'explosifs qui a touché un immeuble où elles s'étaient réfugiées à Saraqeb, dans le sud-est d'Idleb.
Ces barils remplis d'explosif sont largués à partir d'hélicoptères et ne possèdent aucune précision, mais ils causent des dégâts considérables notamment en milieu urbain.
Onze autres personnes ont été tuées par des raids dans différents quartiers d'Idleb, conquise par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et des organisations islamistes début avril.
Une source militaire, citée par l'agence officielle SANA, a affirmé que l'armée avait visé des "positions terroristes" à Idleb et ses environs. Dans la phraséologie du régime, le mot "terroristes" désigne les rebelles sans distinction d'appartenance. L'organisation des droits de l'Homme Human Right Watch a récemment accusé le régime d'avoir largué des bombes contenant des produits toxiques dans les villages de la province d'Idleb.
Dans la province méridionale de Deraa, plusieurs barils d’explosifs ont tué mardi au moins 10 personnes, sept d'entre elles à Al-Krak et les trois autres à Saïda, dont une femme et son fils, selon l'OSDH.
Plus de 215.000 personnes ont été tuées depuis le début, il y a plus de quatre ans, de la guerre civile en Libye.