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Cette décision du conseil des ministres est un signe supplémentaire que le Sri Lanka n’a pas l’intention de négocier.
Sa portée est toutefois symbolique puisque les Tigres de libération de l’Eelam Tamoul (TLET) sont déjà sur les listes de groupes terroristes des Etats-Unis, de l’Union Européenne et de l’Inde et le gouvernement les qualifie régulièrement comme tels.
“Le conseil des ministres a décidé d’interdire le TLET parce qu’il n’autorise pas les civils à quitter la zone de conflit”, a expliqué à Reuters le porte-parole du ministère de la Défense, Keheliya Rambukwella. Le président Mahinda Rajapaksa avait donné jusqu’au Nouvel An aux Tigres tamouls pour libérer des civils utilisés à des fins militaires selon les défenseurs des droits de l’homme. Les rebelles contestent ces accusations. Le gouvernement sri-lankais avait déjà interdit le TLET en 1998 avant de lever cette interdiction quatre ans plus tard lors de la signature d’une trêve faiblement observée et finalement rompue il y a un an par le pouvoir.
L’armée a reconquis l’an dernier la plus grande partie du nord du pays et a pris vendredi la ville de Kilinochchi, quartier général des séparatistes. Le pouvoir a débuté mardi une offensive sur la péninsule de Jaffna qui s’est accentuée mercredi, la résistance étant de moins en moins solide selon l’armée sri-lankaise.
Les rebelles défendent une zone d’environ 70 km2 sur cette péninsule traditionnellement tamoule.
Le groupe des Tigres s’est formé dans les années 1970 et a commencé la lutte armée en 1983. Les séparatistes défendent la minorité tamoule contre les mauvais traitements imposés selon eux par la majorité cinghalaise qui détient le pouvoir politique depuis l’indépendance, en 1948.