L’appel de Johnny Depp rejetée dans l’ affaire “The Sun ”


Libé
Jeudi 26 Novembre 2020

La justice britannique a rejeté mercredi la demande de la star hollywoodienne Johnny Depp de faire appel après avoir perdu son procès en diffamation contre le tabloïd britannique The Sun, qui l’avait décrit en mari violent envers Amber Heard. Cette décision n’est toutefois pas définitive: l’acteur américain dispose jusqu’au 7 décembre pour s’adresser directement à la cour d’appel. “J’ai refusé au plaignant l’autorisation de faire appel”, a indiqué le juge Andrew Nicol. “Je ne considère pas que les motifs d’appel invoqués aient des perspectives de réussite raisonnables, et il n’y a pas d’autre raison impérieuse pour laquelle la demande d’appel devrait être accordée”. Début novembre, l’acteur d’”Edward aux mains d’argent” et “Pirate des Caraïbes” avait perdu son procès en diffamation contre News Group Newspapers (NGN), société éditrice du Sun, qui l’avait qualifié de “frappeur de femmes”. Le couperet était tombé après trois semaines d’audiences, en juillet, à la Haute Cour de Londres, souvent en présence du comédien de 57 ans et de son exfemme Amber Heard, 34 ans, qui avaient donné lieu à un déversement de révélations peu reluisantes sur leur vie privée. Addiction à la drogue, accusations de tromperies et même excréments retrouvés dans le lit conjugal avaient été discutés, alimentant les Unes des tabloïds. S’appuyant essentiellement sur les déclarations de l’actrice, le Sun avait invoqué 14 épisodes de violences, tous contestés par Johnny Depp. Début novembre, le juge Nicol avait tranché en faveur du tabloïd, estimant dans son premier jugement que les qualifications du Sun étaient “substantiellement vraies” car “la grande majorité des agressions présumées ont été prouvées”. Mercredi, ce même juge a aussi ordonné à Johnny Depp de payer un peu plus de 628.000 livres (705.000 euros) au Sun pour couvrir ses frais judiciaires.

Parution

“Chez l’empereur Covid-19” est l’intitulé d’un nouveau livre de l’écrivain et journaliste Abdelaziz Koukas, publié récemment aux éditions “Al-Nawras”. Dans cet ouvrage de 168 pages, l’auteur traite des problématiques tristes et épineuses résultant de l’épidémie du coronavirus (Covid-19) à travers une compilation d’articles, notant que son essai a pour vocation d’évoquer des questions complexes par le biais d’une réflexion profonde, “sans pour autant oser m’incruster dans les affaires des spécialistes scientifiques, historiens, sociologues, anthropologues, philosophes ou autres”. Ces écrits, qui s’inspirent du coronavirus, tentent d’appréhender l’essentiel du contexte en opérant des projections symboliques, culturelles, politiques et sociétales, dans l’objectif de “cerner les mutations que la Covid-19 a imposées à nos valeurs universelles”, a-t-il expliqué. “En tant qu’écrivain et journaliste, je médite et essaye de comprendre les fondements des transformations que la pandémie du Coronavirus est susceptible d’imposer aux valeurs, comportements, structures, relations et idées”, a noté l’auteur


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