-
Abdellatif Jouahri : La réforme du régime de change vise à renforcer la résilience de l’économie nationale
-
Le réseau RAM se renforce avec quatre nouvelles destinations
-
L'ONMT et China Eastern Airlines s'allient pour la promotion du Maroc en Chine
-
Industries manufacturières : Baisse de l'indice des prix à la production de 0,1% en mai
-
Emprunt obligataire d'Al Omrane du 2 juillet 2020 : Révision du taux d'intérêt facial de la tranche "A"

Les 12 milliards récoltés dépassent les "prévisions initiales" qui étaient de l'ordre de 5 milliards de dirhams (450 M EUR), a annoncé le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, lors de la dernière réunion de l'année du Conseil du gouvernement. Le gouvernement avait annoncé, dans le cadre de la loi de Finances 2014, une mesure d'amnistie fiscale en faveur des résidents marocains coupables d'évasion, en échange d'une "contribution".
Le titulaire du portefeuille du Budget, Idriss Azami Idrissi, avait précisé qu'elle s'adressait "aux Marocains résidant au Maroc qui ont, par le passé, transféré illégalement des avoirs à l'étranger".
Si ces avoirs sont légaux hors du Royaume --il peut s'agir "d'appartements, de participations dans des sociétés, d'achats d'actions ou encore de comptes bancaires"--, ils représentent une "infraction à la réglementation" du point de vue marocain dans la mesure où ils n'ont pas fait l'objet d'une "déclaration préalable à l'Office des changes", avait-il expliqué.
Assurant ne pas disposer d'estimation du nombre de personnes concernées, il avait évoqué une "mesure exceptionnelle" garantissant "l'absence de poursuites administratives ou judiciaires".
La mesure d'amnistie prend fin le 31 décembre, et ne "sera pas renouvelée" en 2015, avait déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid.
Les personnes encore en infraction devront "être régularisées par voie transactionnelle avec l'Office des changes" payant ainsi des impôts et des pénalités de retard, a expliqué à l'AFP le responsable communication de cet Office Hicham Brahmi. A défaut, ils s'exposent à des poursuites judiciaires et à des peines de prison de un à cinq mois, a-t-il ajouté.