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A l'endroit, à l'envers...La double affiche du dernier David Fincher rappelle celle du dernier Francis Ford Coppola. Et ce n'est pas étonnant, tant les deux films (L'Etrange histoire de Benjamin Button / L'Homme sans âge) fonctionnent sur la même idée : un homme vit en sens interdit. Articles liés
A rebours, il rajeunit. Basées sur un principe de symétrie, les affiches (US) jouent intelligemment avec la typographie, en la reflétant - à l'envers donc. Une manière d'en dire beaucoup, sans trop en dévoiler non plus. Dans les deux cas, aucun slogan explicatif ne vient ternir le mystère contenu dans l'image. Mais si l'on regarde bien le diptyque Button, le "pitch" s'avère remarquablement explicite ! La face Brad Pitt est sens dessus dessous, comme sa vie ("Life" écrit à l'envers), tandis que celle de Cate Blanchett suit son cours normal. Leurs existences sont cloisonnées comme deux routes en sens inverse (deux affiches séparées), mais gardent le souvenir d'un carrefour (un baiser ?) comme si Brad Pitt venait de se "décoller" du visage de Cate Blanchett.
Pour le film de Coppola, la symétrie fonctionne sur un plan vertical, au sein même de l'image et du titre, qui change de sens en cours de route : "Youth without youth" est presque un palindrome, comme le destin yo-yo du héros, en aller-retour. Le tourbillon du temps, évoqué avec les motifs circulaires de la rose (l'amour) et celui plus menaçant, de la croix gammée (l'histoire), rapproche les deux amants, perdus dans un kaléidoscope complexe.
C'est l'histoire d'une rencontre. Plus inquiétante, moins romantique, l'affiche du dernier Fincher semble illustrer l'impossibilité de cette rencontre, ou du moins sa fugacité.
A rebours, il rajeunit. Basées sur un principe de symétrie, les affiches (US) jouent intelligemment avec la typographie, en la reflétant - à l'envers donc. Une manière d'en dire beaucoup, sans trop en dévoiler non plus. Dans les deux cas, aucun slogan explicatif ne vient ternir le mystère contenu dans l'image. Mais si l'on regarde bien le diptyque Button, le "pitch" s'avère remarquablement explicite ! La face Brad Pitt est sens dessus dessous, comme sa vie ("Life" écrit à l'envers), tandis que celle de Cate Blanchett suit son cours normal. Leurs existences sont cloisonnées comme deux routes en sens inverse (deux affiches séparées), mais gardent le souvenir d'un carrefour (un baiser ?) comme si Brad Pitt venait de se "décoller" du visage de Cate Blanchett.
Pour le film de Coppola, la symétrie fonctionne sur un plan vertical, au sein même de l'image et du titre, qui change de sens en cours de route : "Youth without youth" est presque un palindrome, comme le destin yo-yo du héros, en aller-retour. Le tourbillon du temps, évoqué avec les motifs circulaires de la rose (l'amour) et celui plus menaçant, de la croix gammée (l'histoire), rapproche les deux amants, perdus dans un kaléidoscope complexe.
C'est l'histoire d'une rencontre. Plus inquiétante, moins romantique, l'affiche du dernier Fincher semble illustrer l'impossibilité de cette rencontre, ou du moins sa fugacité.