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L'affaire a commencé quand le citoyen polonais, propriétaire d'une agence de voyages en Tchéquie, a pris contact avec des opérateurs touristiques à Essaouira pour acheminer des groupes de touristes via son agence de voyages. Une tentative fructueuse qui a abouti à la signature de conventions de coopération avec trois hôtels classés. Ces derniers ont accueilli, durant trois mois, des groupes envoyés par ladite agence qui empochait les frais du voyage en attendant de verser ceux d'hébergement aux hôtels d'accueil à Essaouira, Marrakech et Agadir.
Après plusieurs mois d'exercice, les hôtels se sont retrouvés devant un mauvais payeur qui n'a pas honnoré ses engagements. De ce fait, les trois établissements touristiques ont déposé une plainte pour escroquerie auprès du procureur du Roi contre le ressortissant polonais.
Les services sécuritaires en collaboration avec les plaignants, ont fait le nécessaire pour tendre un piège à ce voyagiste: l’attirer jusqu'à la ville des alizés et l'appréhender par la suite. Le propriétaire de l'agence de voyages qui est toujours en état d'arrestation dans la prison civile d'Essaouira, et qui a reconnu être redevable aux trois hôtels d'une somme avoisinant les 270 millions de centimes, a, dans un premier temps, livré aux plaignants des chèques qui se sont avérés sans provisions.
Au ministère du Tourisme, on considère que l'affaire est purement commerciale, puisque le contact a été effectué de façon directe entre les directeurs des hôtels d'une part, et l'agence de voyages tchèque autorisée dans son pays. De ce fait, aucune responsabilité n'incombe au ministère de tutelle qui se doit actuellement d'avertir les établissements hôteliers au Maroc contre cette agence de voyages. Une responsabilité que partagent aussi l'Association marocaine des agences de voyages, l'Association professionnelle des hôteliers et le conseil provincial du tourisme à Essaouira dont le président est à la fois directeur de l'un des hôtels dupés, a refusé de communiquer sur l'affaire sous prétexte qu'elle est portée en justice et qu'elle n'est pas encore close. Cependant, des questions se posent sur les garanties présentées par l'opérateur tchèque aux hôtels qui se sont contentés du contrat signé pour s'engager dans cette affaire de coopération qui sera sûrement pleine d'enseignements pour tout le monde.