«Pour la huitième séance consécutive, le gynécologue fait la chaise vide sous prétexte qu'il est en congé sachant qu'il a déjà reçu l'avis de la Cour. La date de la prochaine séance a été fixée pour le 16 septembre 2012, pourvu que la justice prenne son cours cette fois-ci», a déclaré à «Libé», l'époux de l'une des victimes du service maternité au CHP d'Essaouira suite aux absences répétées du gynécologue qu'il tient pour responsable de la mort de sa femme et son nouveau-né il y a presque deux ans maintenant.
Souvenez-vous, la femme s'était déplacée au CHP à Essaouira depuis Ait Daoud à 60 km du centre. Elle avait attendu plusieurs jours sans aucune intervention du gynécologue sous prétexte que la sa grossesse n'était pas arrivée à terme. Désespérée, elle avait demandé à son mari de la ramener chez elle. Une fois rentrée, son état se compliqua, et elle rendit l'âme suite à une hémorragie une demi-heure après le décès de son enfant.
Le mari déclare vouloir continuer à réclamer justice en dépit de tout ce qu'il endure actuellement sur le plan psychologique et matériel.
Souvenez-vous, la femme s'était déplacée au CHP à Essaouira depuis Ait Daoud à 60 km du centre. Elle avait attendu plusieurs jours sans aucune intervention du gynécologue sous prétexte que la sa grossesse n'était pas arrivée à terme. Désespérée, elle avait demandé à son mari de la ramener chez elle. Une fois rentrée, son état se compliqua, et elle rendit l'âme suite à une hémorragie une demi-heure après le décès de son enfant.
Le mari déclare vouloir continuer à réclamer justice en dépit de tout ce qu'il endure actuellement sur le plan psychologique et matériel.
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