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Encore une fois, le scrutin du 4 septembre 2015 a connu l’usage abusif de l’argent pour l’achat des voix des électeurs à la municipalité d’Essaouira surtout où le prix d’une voix a varié entre 500 et 700 DH. Ces élections ont été notamment marquées par la forte influence des spéculateurs dont les services ont été sollicités par les candidats et électeurs corrompus. Les absententionnistes ont largement contribué à la baisse du taux de vote à la municipalité d’Essaouira qui n’a pas dépassé les 50% tandis qu’il a atteint 90,06% à Aït Daoud, 74,74% à Tamanar, et 74,73% à Sidi Kaouki.
Sachant que le n° 2727 fournissait les informations avec deux heures de retard, les électeurs ont beaucoup peiné pour retrouver les bureaux de vote en l’absence de bureaux d’orientation équipés dans les centres de vote. Nombre de collaborateurs de certains candidats se sont positionnés à proximité des centres de vote afin d’influencer les électeurs en continuant à injecter de leur argent sale profitant toujours de la neutralité négative des autorités locales.
2400 candidats représentant 19 partis politiqués étaient en course pour décrocher 919 sièges dans les 660 circonscriptions électorales de la province qui compte 5 municipalités et 52 communes rurales. Concernant la municipalité d’Essaouira, 15 listes se sont présentées pour postuler les 33 sièges du conseil communal.
La soirée électorale devant démarrer à 22h n’a pas tenu ses promesses. Les représentants des médias ont dû attendre plus de trois heures, ce qui les a poussés à se retirer sans obtenir de statistiques des voix et des sieges décrochés par chaque parti politique au niveau local et régional.