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Driss Lachguar au Forum social-démocrate arabe au Caire: « Il est temps d’adopter un discours rationnel relatant l’unité des rangs arabes dans le cadre de la légalité internationale, comme seule issue à la question palestinienne »
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Réunion du bureau national de la Chabiba ittihadia: Appel à l’accélération des opérations de reconstruction dans les zones touchées par les inondations
A cet égard, la responsable ittihadie Khaoula Lachguar, vice-présidente de l’Internationale socialiste, a accordé à notre alter ego, le quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki, un entretien édifiant et plein d’enseignements, publié tout dernièrement sur ses colonnes.
Etant établi que l’action du Parti des forces populaires a toujours été marquée par une diplomatie partisane internationale dynamique et agissante englobant tous les domaines politique, économique, social et culturel faisant prévaloir le développement et le rayonnement du Royaume mais aussi l’intégration des profondeurs africaines et régionales et déployée tous azimuts par tous les représentants de la formation aussi bien au niveau de la direction, de la jeunesse, du secteur féminin, des organisations parallèles que de l’institution parlementaire, nombre de réalisations tangibles et d’avancées assidûment conclues ont été évoquées lors de cet entretien.
Abordant, de prime abord, le dernier événement international organisé par la Jeunesse socialiste mondiale auquel a pris part avec une consistance et une constance considérables l’Union socialiste des forces populaires à travers sa jeunesse, ce qui a reflété un impact fortement positif quant à la position actée concernant la cause nationale, Khaoula Lachguar a rappelé que les relations internationales ont toujours été mises en avant dans toutes les activités des différentes directions du parti et de l’ensemble de ses cadres.
La présence de la J-USFP n’a jamais été rompue au sein de l’IUSY, l’Union internationale de la jeunesse socialisteElle a souligné, par ailleurs, que la présence de la J-USFP n’a jamais été rompue au sein de l’IUSY, l’Union internationale de la jeunesse socialiste, bien que cette organisation ait longtemps été le fief de la jeunesse du «Polisario» dont les représentants étaient continuellement membres du Conseil de la présidence face à une marginalisation intempestive des jeunes Ittihadis du fait de l’attachement de certains parrains des mercenaires séparatistes particulièrement issus de quelconques organisations et pays européens à l’exclusion des représentants de la Chabiba ittihadie de tout poste de responsabilité dans les instances de l’IUSY. Or, la nouveauté, aujourd’hui, c’est que notre jeunesse, en veillant à se déployer sur tous les fronts tout au long du chemin de la plaidoirie en faveur de ses principes et des questions justes de notre pays, est parvenue à mettre en place des cadres parallèles d’action et de plaidoyers ayant favorisé la démystification préconisée et la découverte de nos potentialités organisationnelles et politiques en devenant plus sensibles quant à la question de notre intégrité territoriale d’un point de vue historique et sociologique bien acté », a-t-elle développé avant d’indiquer qu’il en est résulté la conviction de « nos camarades » du droit de la jeunesse ittihadie à la présence au sein de la Commission de contrôle de l’Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY).
Invoquant les conclusions de la Conférence de la jeunesse internationale des suites desquelles la J-USFP a récupéré son positionnement tandis que la jeunesse de la milice du Polisario s’est vu infliger la perte de l’un de ses fiefs de propagande les plus en vue, la responsable ittihadie a précisé que la sortie de la fameuse jeunesse polisarienne est intervenue d’une manière pour le moins démocratique et en réaction au non-respect avéré des jeunesses du Ghana et du « Polisario » de l’accord conclu au Conseil d’Afrique à Praia (Cap Vert), il y a deux mois. En effet, a-t-elle précisé, lors de cette réunion, la Jeunesse socialiste africaine avait décidé de soutenir la candidature de la Tunisienne Hind Moughit à la présidence de l’Organisation et celles de l’Angola, du Cap Vert, du Swaziland et de la République Démocratique du Congo au conseil de la présidence. Ainsi, a encore précisé Khaoula Lachguar, toutes les organisations africaines de jeunesse socialiste avaient décidé, à l’unanimité, de soutenir lesdites candidatures afin d’éviter tout vote au cours de la conférence. De ce fait, le non-respect de l’engagement convenu par le Ghana et le « Polisario » a justifié le vote sans ambiguïté de l’Institution (…)
D’autre part, concernant la présence remarquable du Parti des forces populaires dans nombre d’instances internationales socialistes, dont l’une des dernières stations, la réunion de la Commission, d’Afrique affiliée à l’Internationale socialiste, la responsable usfpéiste a mis en avant que l’action au niveau international se produit en parfaite complémentarité et qu’en effet les cadres de l’Union socialiste des forces populaires sont présents dans les conseils de présidence de l’Internationale socialiste, de la Ligue progressiste mais aussi dans des instances non politiques (littéraires scientifiques, culturelles), ce qui génère une accumulation horizontale des relations bilatérales avec les partis amis et les personnalités progressistes à travers le monde.
Khaoula Lachguar
L’objectif du déploiement du parti des forces populaires au sein des organisations internationales «a toujours été l’ouverture sur les idées et les expériences d’autres partis politiques et le partage de notre potentiel culturel en tant d’Ittihadis avec nos partenaires
S’agissant de l’élection de Khaoula Lachguar au nom du Parti des forces populaires dans le Conseil de la présidence de l’Internationale socialiste lors du dernier Congrès de cette Institution à Madrid, elle a expliqué que c’était le fruit de gros efforts déployés par le parti tout au long d’une décennie et bien au-delà, d’une manière de plus en plus régulière et constante faisant prévaloir, qui plus est, le caractère institutionnel, ajoutant que la Commission de l’Afrique a toujours été une arène où s’intensifiait la confrontation aux manœuvres des partis bernés par la thèse séparatiste du polisario et de ses parrains.
Parallèlement, a-t-elle souligné, la performance du groupe d’action des relations extérieures du parti traduite par la présence assidue et régulière, productrice de propositions pertinentes, ce qui a favorisé l’établissement de rapports sérieux et de liens solides caractérisés par une réputation respectable fondée sur la conviction inébranlable de la nécessité de la consolidation du front africain quant au développement et la paix à travers l’ensemble du continent, a réussi à renverser cette tendance malsaine … « Cette position a constitué une avancée qualitative considérable au sein de cette commission », a-t-elle mis en exergue, en développant qu’à titre d’exemple, la dernière rencontre initiée par le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) a constitué une station déterminante car elle revêtait un caractère organisationnel crucial ayant été couronnée par l’élection du président du Conseil (…).
De même que ce fut le premier Conseil après le dernier Congrès tenu à Madrid dont l’ordre du jour a été précis et concis sur le plan politique quant à l’activation de la déclaration de Dakar, « déclaration dont la teneur et la structuration étaient le fait de la contribution de la Jeunesse ittihadie accompagnée par les parties du Sénégal, du Mali et du Cap Vert et qui est parvenue à remporter l’unanimité lors du dernier Congrès ».
Notant que les travaux de cette même commission ont été marqués par un changement inédit, à savoir l’abstention manifeste d’évoquer la question du Sahara contrairement aux résolutions concoctées précédemment en la matière, la responsable ittihadie a relevé que ce qui a été prodigieusement réalisé, c’était la mise en place d’une conviction chez les différents partis africains que le continent est suffisamment confronté à des crises et problématiques, notamment dans la région du Sahel pour s’encombrer en plus d’un conflit aritificiel complètement mystificateur de la réalité dont la seule vérité n’est que celle de la situation désastreuse déplorable que vivent les séquestrés de Tindouf dont la responsabilité revient, en tout état de cause, à la junte au pouvoir en Algérie (…)
Là-dessus, l’entretien n’a pas manqué de se focaliser sur les assises du dernier Congrès de l’Internationale socialiste lors desquelles il fut procédé à l’élection de Khaoula Lachguar vice-présidente de l’Organisation.
La responsable usfpéiste a souligné, à ce propos, que c’est là un processus de longue haleine d’accumulations et de « construction de la réputation et du positionnement du Parti des forces populaires dans de telles instances. »
Elle a, en outre, fait observer que l’ensemble des Ittihadies et Ittihadis s’activant de ce domaine de la diplomatie parallèle ont veillé depuis le lancement des préparatifs de la tenue du Congrès à partir du Conseil de l’Internationale à Genève (au siège de l’ONU) dont a été émise la décision d’entamer lesdits préparatifs et l’accord quant à sa tenue à Madrid, à intensifier la plaidoirie en sa faveur au sein de la Commission de l’Afrique à Dakar, la veille des assises.
« Il convient de signaler que ces assises ont été marquées par une initiative inédite, à savoir l’hommage rendu aux partis dévoués aux valeurs de l’Organisation et impliqués constamment dans ses engagements. Ainsi, de fait, l’USFP a figuré parmi les vingt partis qui en ont bénéficié. C’est d’ailleurs ce qui a constitué une reconnaissance de nos efforts au sein de l’Organisation et a favorisé l’unanimité autour de notre candidature », a-t-elle mis en avant.
S’agissant de l’évolution de la position à l’égard du dossier de la cause nationale dans les arcanes de cette organisation internationale regroupant les partis les plus présents sur la scène mondiale (gouvernement, institutions et potentialités de la société civile), Khaoula Lachguar a rappelé que l’objectif du déploiement du parti des forces populaires au sein des organisations internationales « a toujours été l’ouverture sur les idées et les expériences d’autres partis politiques et le partage de notre potentiel culturel en tant d’Ittihadis avec nos partenaires en vue de renouveler et consolider notre projet sociétal dédié aux intérêts de nos citoyens et de nos institutions nationales », a-t-elle relevé en affirmant que dans ce contexte les plaidoyers de l’USFP s’articulent autour de deux niveaux, à savoir d’une part la contribution au processus destiné à convaincre d’aucuns de la justesse et la légitimité de la cause nationale en intensifiant l’action dans de multiples cadres par la présentation judicieuse de l’histoire du Maroc, de son processus démocratique et son modèle de développement de manière à asseoir la conviction que le Sahara est indubitablement une terre marocaine et que sa population est une partie intégrante de la société marocaine par ailleurs pluriculturelle… De même que faire face, d’autre part, aux allégations fallacieuses du Polisario et de ses parrains…
Par ailleurs, la responsable des relations extérieures du Parti des forces populaires a abordé l’organisation par l’USFP de différentes rencontres régionales et internationales (Mena-Latina, organisations arabes…) en invoquant la difficulté de s’activer au sein de groupements aux référentiels culturels différents, d’où la nécessité de se déployer en vue de les assimiler et tenter de les adopter de manière à inciter les autres à saisir les nôtres…
La responsable des relations extérieures du Parti des forces populaires a abordé l’ organisation par l’USFP de différentes rencontres régionales et internationales (Mena-Latina, organisations arabes…)« A cet effet, est intervenue, au sein de l’USFP, la détermination de notre groupe d’action des relations extérieures quant à l’entreprise de la multiplication et la diversification des rencontres et des partenariats à travers une double lecture géographique (Afrique, Monde arabe, Mena-Latina…) et thématique (questions de la jeunesse, des droits des femmes, de la sécurité, de l’édification démocratique, du développement durable et du dialogue Nord-Sud). (…)
L’on pourrait conclure à la lumière des enseignements de cet entretien aussi exhaustif qu’édifiant que le Parti des forces populaires se distingue sur la scène politique et partisane marocaine par un déploiement à toute épreuve dans le domaine de la diplomatie parallèle au service des intérêts supérieurs de la nation, s’imprégnant de son histoire séculaire de militantisme pour le progrès et l’épanouissement du pays et s’appuyant sur les principes et les valeurs de patriotisme, d’engagement assidu et de déontologie, de volontariat et d’attachement au grand projet sociétal collectif.
Rachid Meftah