
Les décisions prises jeudi lors du sommet extraordinaire de l'UE sur la question des migrants sont "loin du compte", a regretté vendredi le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a indiqué que les dirigeants européens avaient annoncé une hausse de leurs contributions, avec plus de navires qui vont patrouiller en Méditerranée, mais aussi des avions, des hélicoptères et du personnel.
Mme Merkel a confirmé que l'Allemagne était prête à mettre à disposition deux navires. La France a également annoncé la mise à disposition de deux navires, et la Belgique d'un. "Il est important que nous avancions sur tous les éléments pour que, si possible, une telle tragédie ne se reproduise pas" a-t-elle ajouté.
Sur le mandat de Triton, "nous n'avons pas élargi aujourd'hui le champ opérationnel" permettant de sortir des eaux territoriales et d'aller plus près de la Libye. "Mais nous avons sans doute besoin de discuter cela de nouveau", a-t-elle reconnu.
En ce qui concerne l'accueil de candidats à l'asile, Mme Merkel a affirmé que les 28 n'avaient "fixé aucun chiffre parce que nous pensons que 5.000 n'est pas suffisant".
Les pays se sont également entendus pour "soutenir la proposition de la Commission pour tester une répartition des migrants en cas de besoin", a-t-elle ajouté.