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Fruit d’un long processus de négociations entre les Etats membres, le Pacte jette les bases d’une réforme du système multilatéral, y compris les institutions financières internationales et le Conseil de sécurité de l’ONU.
En vertu de ce document, les Etats membres conviennent notamment de prendre des mesures "audacieuses, ambitieuses, rapides, justes et transformatrices" pour réaliser le Programme 2030, atteindre les objectifs de développement durable et ne laisser personne de côté.
Ils entendent également combler le déficit de financement des objectifs de développement durable dans les pays en développement et redoubler d’efforts pour édifier et pérenniser des sociétés "pacifiques, inclusives et justes" et pour s’attaquer aux causes profondes des conflits.
Le Pacte comprend une annexe sur le volet numérique qui vise à mettre en place un cadre d’action en faveur de la réduction des fractures numériques et un premier accord universel sur l’intelligence artificielle. Il comprend aussi une Déclaration sur les générations futures, qui doit engager les dirigeants à tenir compte de l’avenir dans leurs prises dé décision.
Intervenant à l’ouverture de ce Sommet de deux jours, le Secrétaire général de l’ONU s’est félicité de l’adoption du Pacte pour l’avenir qui vise, selon lui, à accélérer les objectifs de développement durable et de l’Accord de Paris sur le climat, tout en favorisant la transition vers une économie juste et durable.
Placé sous le thème “Des solutions multilatérales pour un avenir meilleur”, le Sommet connaît la participation de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des représentants d’organisations internationales, de la société civile et des jeunes. Ce conclave se tient dans le cadre de la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU qui a entamé ses travaux mardi.
Ce Sommet vise à “sauver le multilatéralisme du gouffre” à travers des réformes profondes pour rendre les institutions mondiales “plus légitimes, plus justes et plus efficaces, sur la base des valeurs de la Charte onusienne", a encore souligné le chef de l’ONU. Il a évoqué une "étape clé" dans la construction d’un multilatéralisme "plus fort et plus efficace".
“J’ai convoqué ce Sommet parce que les défis du 21ème siècle exigent des solutions du 21ème siècle, des cadres en réseau et inclusifs qui font appel à l’expertise de toute l’humanité”, a-t-il expliqué.
De son côté, le président de l’AG de l’ONU, Philémon Yang, a indiqué que le Pacte pour l’avenir représente “notre engagement non seulement à répondre aux crises immédiates, mais aussi à jeter les bases d’un ordre mondial durable, juste et pacifique, pour tous les peuples et toutes les nations”.
Il a relevé que les engagements inscrits dans le Pacte et ses annexes reflètent la volonté collective des États membres et doivent guider les actions pour promouvoir la paix et la sécurité internationales, dynamiser la mise en œuvre des objectifs de développement durable, favoriser des sociétés justes et inclusives, et veiller à ce que les technologies servent toujours le bien commun de l’humanité.
La communauté internationale doit avancer ensemble, dans un esprit de solidarité et de coopération multilatérale, a-t-il dit, notant à ce propos que le Sommet de l’avenir constitue un appel à l’action.
Pour lui, cette action doit “nous réengager à respecter les principes du droit international, les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et la promesse de la Charte des Nations unies de préserver les générations futures des souffrances de la guerre”.