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Il s'agit du premier plan politique concernant le conflit syrien sur lequel tous les pays membres du Conseil de sécurité se sont mis d'accord.
Celui-ci appelle à mettre fin à la guerre en "lançant un processus politique mené par la Syrie vers une transition politique qui rejoint les aspirations légitimes du peuple syrien".
L'initiative, qui doit démarrer en septembre, devrait permettre la mise en place de quatre groupes de travail sur la sécurité et la protection, le contre-terrorisme, les questions politiques et légales ainsi que la reconstruction.
La transition comprend "l'établissement d'un corps dirigeant de transition inclusif avec les pleins pouvoirs, qui devrait être formé sur la base d'un consentement mutuel tout en assurant la continuité (du fonctionnement) des institutions gouvernementales".
Le carnage qui s'est produit dimanche à Douma, fief rebelle dans la région de la Ghouta orientale, a été aussi vivement condamné par les Etats-Unis et l'Union européenne.
La série de frappes menées par les avions du régime du président Bachar al-Assad a visé un marché très fréquenté de la ville de Douma située à 13 km au nord-est de Damas et tenue par les insurgés depuis près de trois ans.
"Le bilan est monté à 96 morts", en grande majorité des civils, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Au moins 240 personnes ont également été blessées d'après cette ONG qui dispose d'un large réseau de sources à travers la Syrie.
Lundi, les avions du régime ont encore frappé à quatre reprises la ville meurtrie. Selon un photographe de l'AFP sur place, les habitants tentent d'enterrer leurs morts dans le cimetière mais certains n'y arrivent pas car le lieu a été la cible de raids dimanche et lundi.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a jugé "inacceptable pour un gouvernement de tuer ses propres citoyens quelles que soient les circonstances", selon un communiqué.
A Moscou, lors d'une rencontre avec son homologue iranien, Javad Zarif, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a jugé "inacceptable" de poser le départ de Bachar al-Assad comme condition préalable à une solution politique du conflit qui a fait plus de 240.000 morts depuis mars 2011, selon l'OSDH.