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"Cette déclaration représente un tournant pour la santé et le développement dans le monde", s’est réjoui, à cette occasion, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Il reste 11 ans au monde pour atteindre ses objectifs de développement durable. La couverture sanitaire universelle est essentielle pour que cela se produise", a-t-il dit. Il s’agit d’un choix politique, "aujourd'hui, les dirigeants du monde se sont déclarés prêts à faire ce choix. Je les félicite", a ajouté le patron de l’OMS.
Cette déclaration intervient, en effet, au lendemain de la publication d’un rapport par l’Organisation mondiale de la santé et ses partenaires selon lequel les pays doivent consacrer au moins 1% supplémentaire de leur PIB aux soins de santé primaires pour que les lacunes flagrantes de la couverture soient comblées et que les cibles fixées en 2015 dans le domaine de la santé soient atteintes, au niveau mondial. Les pays doivent également redoubler d’efforts pour étendre les services à l’échelle nationale.
A rappeler que le Maroc a organisé, dimanche à l’ONU, une conférence sur le financement de la couverture sanitaire universelle, marquée par la participation de plusieurs ministres africains de la Santé. Cette conférence, organisée conjointement avec l’OMS sous le thème "Financement de la couverture sanitaire universelle : Quel modèle de financement pour la protection financière des citoyens ?", s’est tenue en prélude à la réunion de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle.
En adoptant cette déclaration politique, les Etats membres des Nations unies s’engagent à progresser vers la couverture sanitaire universelle en investissant dans quatre grands domaines autour des soins de santé primaires. Il s’agit notamment de mécanismes visant à garantir que personne n’éprouve de difficultés financières pour avoir payé les soins de santé, et à mettre en œuvre des interventions sanitaires à fort impact pour lutter contre les maladies et protéger la santé des femmes et des enfants.