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Le programme 2005-2009 de l’Office national des Chemins de Fer (ONCF) touche à sa fin. En engageant un investissement colossal de plus de 18 milliards DH, cet établissement public s’est donné les moyens de réaliser sa vision du développement du transport ferroviaire.
L’année prochaine sera marquée par le début de la concrétisation du plan 2010-2015 du développement de l’ONCF. Cet office est, cependant, acculé à faire face à la décision de l’OCP de passer des services du transport ferroviaire et de recourir aux pipes. Les phosphates représentent, en effet, 50% du trafic de l’ONCF. Cet office public qui traîne des dettes estimées à 14 milliards, en progression de 17%, veut transporter 50 millions de voyageurs et autant de marchandises d’ici 2015.
Par ailleurs, le chantier d’une ligne de train à grande vitesse devant relier Tanger au Sud du Royaume. Ce grand projet sera lancé au second semestre de l’année 2010. Si le calendrier est respecté, les 1.500 kilomètres de voies pourraient être achevés à l’horizon 2030. Le coût total des travaux atteindrait 25 milliards de dirhams (2,87 milliards de dollars).
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