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Depuis que le PJD et l’Istiqlal ont compris qu’il n’y aura pas d’arbitrage Royal, les gages de bonne volonté se multiplient ici et là. Les islamistes de la formation politique majoritaire ne sont plus tout à fait dans le déni de la crise alors que les ténors du plus vieux parti marocain ne font plus du remaniement ministériel une condition sine qua non mais un moyen, un outil pour parvenir à une meilleure gouvernance. Après un mois de crise et un article 42 qui ne sera pas appliqué, on revient à de meilleurs sentiments. « La conciliation paraît possible, en tout cas pas impossible », avance-t-on dans les deux camps.
A l’Istiqlal, on écrit déjà le scénario du retour à la table des négociations. « C’est au chef du gouvernement que revient l’initiative de convoquer une réunion de la majorité. Car c’est dans le cadre de la coalition que les problèmes doivent se régler et que nos revendications doivent trouver réponse. Cette rencontre doit se tenir au niveau de responsables politiques de chacun des partis. Les leaders devront par exemple être accompagnés des chefs de groupes parlementaires et des présidents de leurs conseils nationaux respectifs. Il s’agira de mener des discussions sérieuses pour arriver à des résultats concrets. Ce n’est pas une réunion formelle ou technique mais une réunion politique où des décisions déterminantes pour l’avenir devront être prises », propose ce ténor du parti fondé par Allal Al Fassi.
Mais attention, prévient ce proche de Hamid Chabat, l’Istiqlal n’est pas prêt à revenir à n’importe quel prix et, surtout, sans conditions. « Il faut parvenir un nouveau pacte de la gouvernance pour les trois années à venir. Un pacte portant sur les réformes et leur échéancier. Il faut préciser tous les délais, de la réforme de la justice à celle de la Caisse de compensation en passant par la Caisse des retraites, etc. Le chef du gouvernement doit ensuite se présenter devant le Parlement avec une sorte de programme gouvernemental bis et de nouveau discours politique. Parce qu’il est temps que Benkirane revête l’habit d’homme d’Etat et se réconcilie avec son environnement, avec ses alliés, avec les syndicats, avec l’opposition, avec le patronat. C’est la seule manière de résoudre la crise politique et de confiance que vit le pays. Et c’est seulement à ce moment-là que l’Istiqlal retournera devant le conseil national pour décider du retour du parti au gouvernement», précise-t-il avant de rappeler le douloureux épisode de la nouvelle charte de la majorité arrachée par Hamid Chabat, immédiatement bafouée par Abdelilah Benkirane.