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Le ministre qui intervenait, récemment, sur le devenir de la Samir lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, a indiqué que ladite société a décidé, depuis des mois et de manière unilatérale, d'arrêter la production si le gouvernement n'accède pas à un certain nombre d'exigences, en premier lieu exercer des pressions sur les banques pour résoudre la problématique de ses dettes. "Il est inadmissible que l'Etat assume la responsabilité de la mauvaise gestion de la société", a-t-il martelé.
Rappelant les dysfonctionnements qui ont conduit la Samir à cette situation financière catastrophique et à l'arrêt de la production, le ministre a appelé le propriétaire de la société à assumer son entière responsabilité, essentiellement concernant ses dettes envers l'Etat marocain et les particuliers.
Pour le ministre, "il est illogique de demander à l'Etat d'intervenir pour éponger les dettes d'une société qui ont atteint 42,5 milliards de DH, d'autant, a-t-il dit, que la Samir était parfaitement consciente de sa situation financière qui lui a été rappelée à plusieurs reprises en lui demandant de trouver un plan de sortie de crise.
Cette situation n'aura aucune incidence sur la raffinerie au Maroc, a-t-il affirmé, soulignant que le secteur de tutelle dispose d'un plan alternatif pour assurer l'approvisionnement du marché national en hydrocarbures.
A cet égard, le ministre a fait savoir que l'approvisionnement du marché national en énergie, notamment les produits pétroliers se fait sous la supervision minutieuse du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, en coordination avec les différents intervenants aussi bien publics que privés ainsi qu'avec les opérateurs du secteur.