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La première convention a pour objectif de permettre à l’Association Amal d’accéder à la banque de données de l’ANAPEC et d’exploiter ses informations pour connaître les besoins du marché du travail et adapter la formation des femmes affiliées aux besoins de ce marché. Quant à la deuxième convention, elle concerne « l’apprentissage par la formation », un mode de formation professionnelle qui se déroule principalement en entreprise. Il vise l’acquisition d’un savoir-faire pour l’exercice d’une activité professionnelle permettant aux apprentis d’avoir une qualification favorisant leur insertion dans la vie active. L’apprentissage comprend une formation pratique d’une durée équivalent au moins à 80% de sa durée globale en entreprise, complétée, pour 10% au moins de cette durée, par une formation générale et technologique.
Cette formation a pour but de dispenser une formation professionnelle aux jeunes en général et aux déscolarisés en particulier en vue de faciliter leur insertion dans la vie active et de contribuer à la sauvegarde des métiers de l’artisanat ainsi que d’assurer aux jeunes ruraux une formation adaptée aux spécificités du milieu rural (fils et filles d’agriculteurs).
Dans son allocution à cette occasion, lue par Abderrazzak El Hannouchi, son chef de cabinet, Jamal Rhmani, ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a salué ce partenariat et a indiqué que la signature de cette convention est susceptible de soutenir et de promouvoir les perspectives de formation et d’emploi ainsi que de renforcer la coopération entre la société civile et les institutions gouvernementales.
M. Rhmani a rappelé l’ensemble des efforts entrepris par l’Etat marocain sur le plan législatif et institutionnel portant sur la situation de la femme en général et celle des travailleuses en particulier avant d’ajouter que son département se penche actuellement sur l'organisation d'une série de sessions de formation et de sensibilisation au profit de 3900 femmes représentantes des salariés et ce pour améliorer leur capacité de négociation sur, entre autres, l'égalité salariale, les heures de travail, la promotion interne, l'affiliation syndicale ou encore la protection sociale.
Pour sa part, Hafid Kamal, directeur général de l’ANAPEC, a souligné que cette convention traduit la confiance de son établissement dans le rôle que la société civile peut jouer dans le décollage économique du pays. Il a aussi ajouté que cette convention a été le fruit d’un travail entamé depuis plusieurs mois à travers plusieurs ateliers et campagnes de sensibilisation dans le cadre du programme « Moukaoualati » et que cesont près de 60 personnes qui ont pu bénéficier de cette convention.
Cette journée a été aussi marquée par l’organisation d’une table ronde, sous le thème : « Le travail des femmes dans le secteur privé : réalités et perspectives d’amélioration », qui vise à faire le diagnostic des conditions d’intégration des femmes dans le domaine du travail et à déterminer les indicateurs structurels et les pratiques qui pérennisent la reproduction de l’inégalité et la discrimination sur le marché du travail surtout dans le secteur privé, et ce aussi bien pour les moyens que pour les perspectives permettant de dépasser cette situation.