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Les débats ont porté, pour la plupart, sur l’état de la nappe phréatique et la nécessité d’en définir le volume avant de commencer son exploitation, car celle-ci est devenue la préoccupation de tous les intéressés qui redoutent les conséquences d’une exploitation anarchique sur les trois régions du Sud qui connaissent une explosion démographique et une urbanisation sans égale.
Les différents intervenants ont insisté sur la nécessité d’explorer de nouvelles sources d’approvisionnement et de nouveaux points d’eau dans les différentes communes.
Lors de son intervention, le président du conseil de la région Oued Eddahab-Lagouira a demandé de mettre sur un pied d’égalité les différents exploitants de la nappe phréatique, insistant sur la nécessité de sanctionner les contrevenants aux lois relatives à l’exploitation de cette nappe, notamment ceux qui bravent les interdits et creusent des puits sans autorisation. Il a, aussi insisté sur la nécessité de créer des emplois et d’encourager des investissements, tout en associant les compétences locales.
Pour sa part, le wali de Dakhla a souligné l’importance de la participation de tous pour le succès du secteur agricole. Ce succès, dit-il, est tributaire de la participation des compétences de la jeunesse. Proposant, dans ce sens, au ministre, la création d’un Institut de formation agricole à Dakhla, pour permettre la formation de jeunes issus de cette région dans le domaine agricole dont l’avenir dépend, selon le wali, de l’engagement des habitants de la région. Il a invité chacun à prendre ses responsabilités dans l’exploitation et la gestion de cette ressource vitale. Le wali a ensuite souligné que si la nappe phréatique ne se renouvelle pas, le dessalement de l’eau de mer, en utilisant une énergie peu coûteuse, deviendra une nécessité, ce qui nous oblige à créer un espace favorable aux investissements dans le domaine des énergies renouvelables.
Concluant les travaux de la session, le ministre a indiqué que tout secteur ou projet quelle que soit son importance connaît des difficultés. Ce qui est tout à fait normal. Celui-ci connaît des problèmes d’ordre financier. Pour les surmonter, la conjugaison des efforts de tous est nécessaire. Soulignant que ce don de la nature doit profiter au pays. S’agissant du renouvellement de la nappe phréatique, le ministre a précisé qu’il ne saurait se prononcer sur cette question, dans l’état actuel des choses. Pourtant, des études sont en cours pour être fixé sur l’éventualité de ce renouvellement, vu l’étendue de la superficie.