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Les deux coureurs ont pourtant fait le plus dur, à savoir s’accrocher au peloton de tête jusqu’aux derniers kilomètres, mais ils n’ont pas pu résister jusqu’au bout devant la force et l’expérience du Polonais Tomasz Kiendys, vainqueur de l’étape en 3h 32:48.
Kiendys, qui s’empare du maillot vert, a devancé de neuf secondes Lahsaini et le Slovaque Jan Sypiky. Erragragui, lui, est entré cinquième à 25 secondes du vainqueur, alors que Adil Jelloul, resté avec le peloton principal, a occupé la 18è place.
Dans le classement général, le Kazakh Alexander Dymovskikh, 16è lors de l’étape de mardi, garde toujours le maillot jaune de leader.
La cinquième étape, faite d’un parcours en légère montée sur près de 125 km, avant une descente jusqu’à la ligne d’arrivée, était moins dure que celle de lundi et présentait moins d’obstacles naturels.
“La victoire de Adil Jelloul lundi nous a motivé pour tenter notre chance et viser haut. Le Polonais était plus fort et on n’a pas pu suivre son rythme lors du sprint final. La deuxième place reste une performance satisfaisante”, a indiqué Lahsaini à la presse.
De son côté, Ahmed Rhaili, entraîneur de l’équipe marocaine A, estime que ses hommes, handicapés par le vent lors des trois premières étapes disputées sur des régions côtières, peuvent désormais montrer l’étendu de leur talent dans les régions du sud du Maroc où le vent ne constitue pas un facteur déterminant. La sixième étape devait lier, mercredi Tinghir à Errachidia, sur une distance de 136 km, avec au programme un GPM (Grand Prix de la Montagne), le sixième de ce Tour cette année.