-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Les forces de sécurité soudanaises quadrillent dimanche Khartoum où les militants pro-démocratie ont appelé à manifester contre le pouvoir installé par le coup d'Etat du général Abdel Fattah al-Burhane en octobre, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Cette journée de mobilisation est un test pour le front anti-armée qui s'était lancé début juillet dans un bras de fer avec le pouvoir au lendemain de la journée de répression la plus sanglante de l'année --neuf manifestants tués le 30 juin-- avant de lever de lui-même des sit-in qu'il promettait pourtant "illimités".
Si les rassemblements --qui ont régulièrement lieu depuis le putsch du 25 octobre 2021-- se sont de nouveau essoufflés avec la fête musulmane de l'Aïd al-Adha la semaine passée, les militants veulent relancer le mouvement ce dimanche.
Ils placent notamment la barre haut dans leurs slogans l'Etat du Nil Bleu où un conflit tribal a fait depuis le début de la semaine 33 morts et 108 blessés, selon le ministère de la Santé.
Dimanche, selon des témoins sur place, des troupes étaient déployées à al-Roseires, épicentre des violences samedi, et y maintenaient le calme, mais pour les anti-putsch la clé du problème est entre les mains des généraux et de leurs alliés ex-rebelles à Khartoum qui, accusent-ils, exacerbent les tensions ethniques et tribales pour leurs gains personnels.
Dans la capitale, les troupes étaient aussi déployées dimanche matin. Elles ont installé dès l'aube des blocs de béton en travers des ponts reliant la capitale à ses banlieues, ainsi que pour barrer les principales artères menant au QG de l'armée, habituel lieu de manifestation, ont rapporté les journalistes de l'AFP.