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Les participants à ce colloque ont tenté de puiser dans les archives des puissances coloniales, les écrits historiques ou dans leurs propres souvenirs pour apporter un témoignage sur l'homme, ses qualités, sa pensée, son expérience et son combat contre le colonialisme.
S'exprimant à l'ouverture de cette rencontre, Mustapha Mchich, président de la Fondation Sidi Mchich Alami, a rendu hommage à Abdelkrim Khattabi qui a «combattu pour la libération du Maroc, avec des moyens rudimentaires, deux des plus puissantes armées de l'époque, les armées espagnole et française».
La stratégie militaire d'Abdelkrim Khattabi, a-t-il dit, a inspiré les mouvements de libération en Amérique Latine, en Asie et en Afrique.
Le colonisateur, a-t-il ajouté, estimait que «le développement des pays du Maghreb arabe ne peut se réaliser que dans le cadre de l'occupation, alors que Mohamed Ben Abdelkrim Khattabi ne le voyait que dans le cadre de l'indépendance et d'un Maghreb uni et fort».
Ce colloque a connu la présentation de témoignages des anciens combattants qui ont connu de près Mohamed Abdelkrim Khattabi et qui ont loué son patriotisme et son dévouement pour sa patrie.
Le colloque, organisé par la Fondation Sidi Mchich Alami en partenariat avec l'Association «Mémoire du Rif» et le «Groupe de recherche Mohamed Abdelkrim Khattabi», a été sanctionné par un communiqué baptisé «communiqué de Kénitra».
Ce communiqué rappelle notamment la plateforme de création, le 25 janvier 2005 à Rabat, de «l'Association de la mémoire maghrébine collective», issue de la conférence sur «L'unité du Maghreb arabe dans la mémoire des résistants et l'armée de libération», lors de laquelle les participants avaient réaffirmé «leur volonté de promouvoir les voies de communication pour donner davantage corps à un esprit maghrébin et aller vers un avenir qui ne peut être que solidaire».