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"L'année 2020 a été façonnée par la pandémie de Covid-19 qui a affecté plusieurs secteurs, notamment celui des banques, à travers, entre autres, le ralentissement de la distribution des crédits et l'accélération des créances", a souligné M. El Aynaoui lors d'un webinaire intitulé "Development Challenges in a PostPandemic Africa", faisant observer que le Maroc a "pris très au sérieux la gestion de cette crise."
Il a, en outre, rappelé que pour réduire les inégalités sociales qui se sont accélérées pendant la pandémie de Covid-19, le gouvernement marocain a intensifié les investissements sociaux et a engagé moult réformes fondamentales, telle que la généralisation de la protection sociale. M. El Aynaoui a, par ailleurs, souligné l'impératif de redoubler d'efforts en matière de mise en place de réformes dans le secteur fiscal, tout en mettant l'accent sur la nécessité de faire des ajustements sur le moyen terme au niveau de la dette publique.
Pour sa part, Federico Bonaglia, directeur adjoint du Centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a relevé que la pandémie de Covid-19 a stoppé net l'ascension de plusieurs pays africains en émergence, dont la croissance montrait déjà des signes de ralentissement. Il a, dans ce sens, fait remarquer que le développement de plusieurs pays africains est tributaire de l'amélioration de leur performance fiscale.
S'attardant sur les partenaires internationaux du continent africain, M. Bonaglia a mis en avant le rôle crucial de l'Union européenne et de l'ensemble des organisations internationales dans le développement de celui-ci, soulignant, à cet effet, l'impératif pour ces derniers de changer leur approche vis-à-vis de ce continent.
Dans le même contexte, la directrice exécutive du Kenya Institute for Public Policy Research and Analysis (KIPPRA) Rose Ngugi, a fait savoir que la pandémie a eu de graves répercussions sur la croissance du PIB de Kenya, qui a décéléré jusqu'à 0,3%, contre 5% en 2019, notant que les niveaux de pauvreté extrême ont augmenté effaçant ainsi les progrès réalisés durant ces dernières années. Elle a, à cet effet, précisé que le pays se retrouve face à plusieurs défis à relever, notamment la création d'emplois de qualité, la mise en place d'infrastructures répondant aux besoins des citoyens, ainsi que la stimulation du commerce intra-africain comme moyen de renforcer la compétitivité à l'étranger.
Organisé par le PCNS et l'Institut italien pour les études politiques internationales (ISPI), en collaboration avec l'Organisation de coopération et de développement économiques, ce webinaire est la première des trois conférences de l"EU-Africa Initiative".