Autres articles
-
25ème Festival Gnaoua d'Essaouira. Instrumentistes virtuoses et shows scéniques à l’affiche
-
Tanger à l'heure du "House of Beautiful Business Festival"
-
Le patrimoine culturel et civilisationnel du Maroc à l'honneur au Guatemala
-
L’ENS de Meknès célèbre l’écrivain marocain Abdelfattah Kilito
-
"Opération Madonna". Rio prête à accueillir un concert géant de la star
A l’occasion du Festival « Bedawa, Théâtre» organisé par le Syndicat marocain des professionnels du théâtre, succursale de Casablanca, du 31 août au 6 septembre, la troupe « Fadae Liwae » a mis en scène « Jules César » de William Shakespeare. Un drame historique écrit en 1599, qui relate la conspiration contre Jules César, son assassinat et ses conséquences.
On s’attendait à un spectacle immense digne de la réputation de « Liwae », connue pour la qualité de jeu de ses acteurs et le choix de ses textes. Mais nos illusions se sont dissipées dès les premiers actes. Une représentation qui déshonore le sublime texte de Shakespeare.
Le metteur en scène s’est servi d’une scénographie simple et ambivalente, constituée de quelques colonnes de marbre, qui ont réussi à renvoyer le spectateur vers une Rome antique. Cette sensation est accentuée par les costumes réussis de l’époque. Pourtant la musique de la pièce ainsi que les jeux de lumière n’ont pas réussi à traduire l’atmosphère tragique de cette Rome déchirée par les manipulations et les complots.
Tout au long de la pièce, les spectateurs ont eu droit à un texte traduit en arabe classique mais ennuyeux et dépourvu de sa force poétique. La pièce est interprétée par des comédiens effacés et peu concentrés, malgré un jeu sincère et véridique des trois principaux acteurs ; avec un excellent Jawad Alami dans le rôle de Cassius, si crédible dans les affres de sa soif de pouvoir, et le Brutus plein de justesse interprété par Kamel Kadimi.
Dommage qu’une excellente troupe comme Liwae ne parvienne pas à donner à la pièce sa valeur dramatique.
On s’attendait à un spectacle immense digne de la réputation de « Liwae », connue pour la qualité de jeu de ses acteurs et le choix de ses textes. Mais nos illusions se sont dissipées dès les premiers actes. Une représentation qui déshonore le sublime texte de Shakespeare.
Le metteur en scène s’est servi d’une scénographie simple et ambivalente, constituée de quelques colonnes de marbre, qui ont réussi à renvoyer le spectateur vers une Rome antique. Cette sensation est accentuée par les costumes réussis de l’époque. Pourtant la musique de la pièce ainsi que les jeux de lumière n’ont pas réussi à traduire l’atmosphère tragique de cette Rome déchirée par les manipulations et les complots.
Tout au long de la pièce, les spectateurs ont eu droit à un texte traduit en arabe classique mais ennuyeux et dépourvu de sa force poétique. La pièce est interprétée par des comédiens effacés et peu concentrés, malgré un jeu sincère et véridique des trois principaux acteurs ; avec un excellent Jawad Alami dans le rôle de Cassius, si crédible dans les affres de sa soif de pouvoir, et le Brutus plein de justesse interprété par Kamel Kadimi.
Dommage qu’une excellente troupe comme Liwae ne parvienne pas à donner à la pièce sa valeur dramatique.