-
Forum Nexus WEFE : Des recommandations pour une gestion durable des ressources
-
Tan-Tan : plus de 4.300 bénéficiaires d’une campagne médicale de la Fondation Mohammed V pour la solidarité
-
Fès : Campagne de don de sang pour renflouer le stock de cette matière vitale
-
Une journée d’étude pour renforcer l’appui aux coopératives issues de collectivités ethniques
-
Guelmim-Oued Noun : lancement de la deuxième édition du programme d'entrepreneuriat des jeunes dans les projets agricoles
Consacrée à la réflexion et au débat, cette journée a été inaugurée par une intervention de Saïd Bellout, le délégué de Salé qui a diagnostiqué la réalité de l’école marocaine qu’il considère comme affaire de la société, nécessitant une interaction responsable et positive entre toutes les composantes de la société. Au cours de son intervention, il a mis l’accent sur l’importance de l’élément humain : sujet central de tout investissement rentable et fructueux.
Mais, devant les efforts déployés pour répondre aux insuffisances matérielles au niveau de la délégation de Salé, persistent d'autres maillons faibles, à savoir l’implication efficace pour l’encouragement de l’enseignement préscolaire et la résolution de la problématique de l’abandon scolaire. Il a aussi attiré l’attention sur l’importance des activités parascolaires et intégrées et l'interaction de l'école avec son entourage, pour mettre fin à son isolement. Un appel est lancé à tous les acteurs et partenaires pour mobiliser toutes les volontés, soutenir la délégation pour la mise en œuvre des dispositions du Plan d’urgence et le soutien de l'école afin de la doter de compétences nécessaires qui assureront son développement. Cette école qui doit changer de "destinée" et qui ne peut sous aucun prétexte garder l'air d'être paradoxalement un îlot isolé.
Pour sa part, Saïd Najjai, qui a présenté un exposé sur les objectifs, les finalités et les ambitions de cette rencontre a mis en exergue l’adhésion de la délégation de Salé au programme envisageant le soutien social de l’école marocaine, appelée à interagir avec son environnement. Il a résumé la problématique en trois volets : Notre école, l’école que nous voulons et les alliés.
A son tour, Jamal Bendahmane a fourni une multitude de ce qu'il a appelé "les équations erronées", se rapportant non seulement aux préjugés de la société sur l'école, mais aussi les jugements des rapports officiels. Ainsi qualifie-t-il ces jugements d’erronés, analyse raisonnée à l’appui. Il a saisi l'occasion pour énumérer moult contraintes de l'exercice et la contribution des associations des parents d'élèves et autres organes de la société civile à la promotion de l'école et l'enseignement qui représente, selon ses mots, «un métier et plus».
Quant à Khadija Ramram, représentante du programme SANAD, elle a qualifié cette rencontre de préambule et d’opportunité pour la réflexion et le débat d'idées, en attendant l'adhésion d'autres acteurs. Elle s'est expliquée par ailleurs sur la nouvelle forme de soutien technique et le renforcement des rencontres avec ses partenaires visant l'échange d'expérience, leur activation et l'assurance d'un suivi, comme choix instantanés et urgents de SANAD.
Concernant le rôle que doivent jouer les associations des parents d'élèves pour soutenir une école citoyenne, se mettre au diapason de la modernité et assurer sa mission de promotion de l’éthique et des valeurs de la société, Abdellah Saghir a axé son intervention sur les contraintes, les insuffisances dont souffrent la plupart de ces organes, sur les plans organisationnel, fonctionnel et juridique. Les défis que doit affronter le futur tissu sont les enjeux de la réforme, la stratégie envisagée pour mener à son terme le plan d’urgence, les problématiques liées à l’école comme vecteur de développement, la contribution de la société dans ce sens, ainsi que d’autres sujets. Un débat responsable qui a permis aux participants d’exprimer leurs points de vue.
Juste après, on a organisé un atelier pour aborder les difficultés et les propositions qui s’inscrivaient dans le cadre des rencontres pédagogiques et associatives. Cela visait à instaurer une communication permanente entre toutes les composantes de la vie scolaire, en s’appuyant notamment sur les expériences nationales et étrangères à ce sujet.